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    vu au Palace, centre ville, ciné nouvellement rouvert, le film Tunisien Bab'Aziz, le prince qui contemplait son âme


    un très très beau film mystique tourné dans le désert que je vous conseille de visiter s'il passe chez vous


    c'est l'histoire d'une dernière traversée, celle d'un grand-père derviche et de sa petite fille qu'il initie au soufisme


    je me suis prise à regretter une nouvelle fois notre silence trop pesant sur le mysticisme chrétien


    est-ce l'Islam qui doit nous faire redécouvrir la spiritualité ?


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    Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan





    "ils" ont dit que c'était la meilleure comédie de l'année et "ils" ont probablement raison car la fin de l'année n'est plus bien loin





    de l'humour truculent qui saute les barrières et qui n'en a rien à faire du bon goût, c'est vrai que ça fait du bien





    même si l'on est un peu déçu, puisque passée la première scène tout à fait hilarante cela ralentit un peu et qu'il y a quelques creux





    il y a encore cependant de quoi se régaler, notamment lors de la scène du stade que je ne dévoilerai pas à ceux qui ne l'ont pas encore vue et la bagarre rabelaisienne entre potes n'est pas mal non plus par son audace, jamais vue si je réfléchis bien





    ce qui était un peu aberrant car le porno et le gore ont suffisamment rodé le spectateur pour que les réalisateurs puissent se permettre plus de culot en matière de comique





    et ce perso de Borat qui possède de façon innée l'audace de la vérité crue de celui qui dit les choses telles qu'elles sont et sans penser à  masquer cruauté, intolérance et pulsions instinctives, est tout simplement génial





    et magnifiquement interprété par Sacha Baron Cohen, comédien juif et britannique qui s'est fait notamment connaître sous le pseudo d'Ali G à la télévision puis au cinéma en 2002  ( faudra que je le vois celui-là !)





    par contre l'immersion du reporter kazakh dans la société bobo américaine est si crédible et proche de la vérité que cela m'a rappelé certaines images de Michael  Moore





    il est vrai que par moments, cette satire loufoque prend réellement les dimensions d'une vraie critique sociale et politique mais n'est-ce pas le fait de tout vrai comique même si le but du départ n'était que de faire rire





    un truc amusant et révélateur reste qu'il a failli être censuré car l'état kazakh menaçait de poursuivre pénalement l'auteur du personnage qui caricaturait sa culture et ses habitants mais qu'aujourd'hui, il veut au contraire lui décerner le prix Tarlan créé en 1999 pour soutenir les talents artistiques et scientifiques au Kazakhstan puisque ce film a apporté l'intérêt du public pour leur pays qui restait peu connu


    les Kazakhs n'étaient d'ailleurs pas les seuls à avoir mal réagi, les Américains aussi, avaient été scandalisés, veulent-ils maintenant également lui décerner un prix  ?  je n'en suis pas sûre Mort de rire


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    Le Dalhia noir, un film de Brian de Palma, d'après un bouquin de James Ellroy, lui-même inspiré d'un fait divers, le meurtre d'une jeune actrice surnommée le Dalhia noir pour son abondante chevelure noire.






    Ellroy, tout enfant, fut obsédé par ce crime, non seulement parce qu'il fut commis peu après l'assassinat de sa propre mère mais aussi en raison des atrocités commises sur la victime qui fut suppliciée avant d'être coupée en deux.






    Le film, vu voici une dizaine de jours, ne m'a laissé que peu de chose sinon son ambiance de roman noir des années 50.




    De ce point de vue, rien ne manque, ni héroines dans leurs chics atours, robes noires décolletées sur peau blanche, lèvres rouges, iris bleu vif. Femmes fatales dont la pire n'est pas celle que l'on croit. Ni la folie de tous ses protagonistes, jusqu'au  policier égaré, torturé, bousculé par ses passions et ses obsessions, semblable en cela à l'écrivain qui a voulu lui donner corps et âme.




    La scène que j'ai trouvé la plus remarquable, est sans doute celle où des policiers visionnent la séquence du bout d'essai tourné par Elisabeth Short, en vue d'obtenir un rôle. Mia Kirshner qui interprète le rôle, offre une prestation bouleversante qui redonne une dimension humaine et complexe à la victime et justifie l'intérêt que son personnage a suscité.


    Mia Kirshner




    Elisabeth Short dite Beth ou le Dalhia noir







    Un film esthétique comme toujours chez de Palma, plus à contempler qu'à comprendre car le meurtre n'a pas été élucidé et les chemins choisis par ceux qui ont voulu s'en inspirer, sont rien moins que tortueux, puisqu'ils tentent d'expliquer l'impossible imaginaire qui pourtant prend forme en ce cauchemar qu'est la torture et le meurtre commis sur la personne d'Elisabeth Short. 




     Un site qui vous en dira davantage...




    http://www.dahlianoir.fr/


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    http://www.tfmdistribution.com/scoop/


    l"envie de rire nous a poussé à choisir une comédie, Scoop de Woody Allen


    Woody Allen fait partie de ces metteurs en scène et acteurs dont nous avons finalement vu tous les films bien que nous ne l'apprécions pas à la folie


    or il faut l'aimer pour ne pas se fatiguer de ses rôles crispés et bafouillant où il joue à jouer le pauvre petit juif intelligent et intello, piégé à vie par Portnoy, qui prend la cause du terne par souci de valoriser ses traits d'esprit et de les faire reluire


    sa complaisance vis à vis de lui-même finit par être parfois horriblement agaçante et s'il y a toujours l'humour, il manque souvent du recul suffisant pour être davantage que jeux d'esprit


    il sera dit que je suis d'humeur méchante aujourd'hui parce que bon, on va le voir quand même pour s'ennuyer de concert avec lui


    le thème de Scoop était pourtant bien trouvé, la situation prêtait à la drôlerie:


    un revenant se fait l'inspirateur du premier scoop d'une étudiante en journalisme laquelle entraîne le prestidigateur (woody allen) qui lui a permis ce contact spirite d'un nouveau genre


    le rythme du film serait bon, les dialogues sans être époustouflants, corrects, si ce n'était ces demi-monologues répétitifs de woody qui rabachent sans cesse les mêmes blagues, ce qui, l'âge aidant, donne une belle touche de gâtisme chevrotant à l'ensemble


    heureusement, il y a Scarlett Jouhansson, sa beauté fruitée, sa fraîcheur, sa profonde intelligence du personnage doué d'un total humour tressé d'humilité, de connaissance et d'action 



    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60736.html


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  • un coup d'jeun' avec ce film dont le héros est un adolescent versé dans l'espionnite



    un moment de plaisir qui fait regretter de n'avoir plus 14 ans   car ce petit Alex Pettyfer est bien mignon, même pas frimeur et pourtant il pourrait car il assume bien son rôle de héros multifonctions



    un Ewan McGregor, en oncle sympa, un tantinet pervers, si pervers que son perso est presque mythique, je m'attendais tout le long à le voir ressusciter, mais non, peut-être pour un prochain épisode car le thème est tiré d'un bouquin pour enfants d'un certain Antony Horowitz, et qui fut un succès en plusieurs tomes, s'il vous plaît: Les aventures d'Alex Rider ... donc attendons-nous à une suite



    espérons y revoir Mickey Rourke toujours heureux dans son rôle de Grand Méchant!


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