• La saison des âneries officielles (parce que notées noir sur blanc sur des sites que l'on dit sérieux) bat son plein

     

    Alors que l'on ne cesse de nous parler de gestion, on lit par exemple sur www.auto-entrepreneur.fr

    Si vous avez une activité commerciale et que vous achetez 1000€ de marchandises et que vous les revendez 2000€, vous payerez 13% de 2000€ = 260€ de charges + impôts, et il restera net pour vous : 2000 - 260 - 1000 : 740€

    et oui, tenez vous bien: 740€

    votre boutique (si vous en avez une ou autre hébergement) l'edf, l'eau et autres charges de fonctionnement sont gratuites !

    ou bien l'on ne parle que de virtuel, mais même le virtuel a ses charges propres, ordi, maintenance, consommables etc

    et cet exemple est cité un peu partout !

    question: est-ce que dans les petites classes, on enseigne encore

    bénéfice = prix de vente - prix de revient (marchandises + frais) ?

     

     

     

     

     


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  • Adrénaline, c'était une ligne de t-shirts de la gamme Big Bang Squad, que nous vendons en boutique

    C'est un mot souvent utilisé comme nom de guerre par des assocs etc

    c'est même le nom d'un groupe de zik, je crois

    Référence faite à la "poussée d'adrénaline" cette molécule qui intervient pour vous permettre des initiatives rapides et efficaces voire l'impossible lors de situations qui mettent en danger l'intégrité du corps ou celle de ses proches. Je dirais même plutôt l'intégrité de la bulle de vie de l'individu concerné, celle-ci incluant de nombreuses petites choses qui semblent infimes et dérisoires aux autres mais dont l'identité de la personne dépend étroitement

    Ce sont les effets de cette adrénaline qui sont activement recherchés dans la pratique des sports à risque ou encore dans certains comportements limite.

    Chacun, néanmoins, a pu en faire l'expérience lors d'une épreuve ou d'un choc.

    Pour ma part, je l'illustre surtout par un fait où j'ai eu une réaction qui m'a parue après coup complètement fantastique car j'y ai dépassé mes propres limites à propos d'un incident banal

    C'était à Paris, en fin d'après-midi, j'avais fait le tour de mes fournisseurs et si la plupart des marchandises devaient être expédiées, je n'avais pu m'empêcher d'en emporter avec moi pour l'immédiat et j'allais, lestée de trois gros sacs de voyage, un dans chaque main, le troisième en bandoulière.

    Je ne voyageais pas en voiture mais en train et j'avais pour habitude de prendre le métro pour rejoindre la gare de Lyon, ce qui en soi était un peu stupide, j'aurais pu tout aussi bien prendre un taxi mais voilà je n'y tiens pas pour des raisons confuses que je n'exposerai pas ici.

    Toujours est-il que j'arrivais à mon dernier changement, Bastille, et très lourdement chargée, je montai l'escalier et j'étais encore à une dizaine de marches du quai quand j'ai senti une odeur musquée qui arrivait vers moi, une voix lente, sucrée, mélancolique presque, m'a murmuré à l'oreille: "je vous aide, Madame" et m'a pris doucement mais fermement mon sac gauche, le plus volumineux, en exerçant une certaine pression sur mes doigts fatigués... et comme si celui-ci ne pesait rien, il s'est envolé jusqu'à la rame de métro déjà à quai et prête à partir. nous avons échangé un regard comme s'il était à un mètre alors qu'il était bien à quinze, bloqué par la foule à l'intérieur du wagon, il était resté face à la porte qui allait se fermer, mon sac sur l'épaule qui pressait les autres passagers. Plein de certitude pour lui-même, il a eu pour moi, un sourire tranquille, comme pour m'inviter à me résigner...

    Alors l'idée fulgurante que ça ne se passerait pas ainsi m'a traversé la tête, j'avais dans ce sac, des objets, des bijoux, choisis précisément un à un, c'était là le fruit de mon travail pas seulement celui de l'argent investi, et ce travail et tout ce qui s'en suivait était effectué pour nourrir et protéger ma famille...

    Je dirais sans mentir, que je n'ai fait qu'un bond jusqu'à lui, franchissant toutes les marches malgré le bagage pesant que je portais encore, j'étais sur lui avant même qu'il puisse se ressaisir et je lui ai arraché mon sac juste avant que la porte ne se ferme et qu'il ne glisse vers le large, ébahi parmi les autres voyageurs qui ne l'étaient pas moins

     


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  • hier, petit bain de foule sur les Ramblas de Barcelone qui ne sont qu'à 3 ou 4 heures d'autoroute de chez nous





    rouler enfin sur des routes dépourvues de panneaux publicitaires !





    boudiou, que ça fait du bien un peu de brassage de population de toutes les couleurs et de tous les goûts





    chaque fois que nous y allons, nous y trouvons plus de liberté alors qu'ici, c'est de plus en plus triste, déprimant et mesquin





    à peine l'on rentre en France, que les routes s'étrécissent et virent de tous les côtés, au bout de 5 mn on commence à voir des panneaux avec écrit en gros DANGER et puis SECURITE, ensuite on peut observer les premiers flics arrêtant une voiture de jeunes





    et c'est vrai que la France avec tous ses interdits devient le pays de tous les dangers et tout d'abord, pour ses pauvres citoyens, grands consommateurs d'anti-dépresseurs, le danger de ne plus disposer de cette liberté et de cette insouciance qui sont indispensables à la joie de vivre


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