• L'espoir d'aimer en chemin de Michel Quint, 2006






    evene vous donne cette citation qui est déjà tout un programme sacrément vaniteux, c'est le marionnettiste, Gardel qui parle là : «Je suis juste celui qui ouvre les portes de crépuscule, l'air de rien, qu'un enfant puisse les passer avec le sourire»


    L'histoire d'un marionnettiste au cœur orphelin qui, sous le prétexte de réveiller un adolescent plongé dans le coma, raconte ses impressions d'enfance par l'intermédiaire de deux marionnettes, l'une Suzy qui fut à sa mère disparue sans même avoir été connue et dont il a hérité de la profession à défaut d'autre patrimoine, et Momo, le garçon créé à son image par son grand amour enfui lorsqu'il était gamin. Sa rêverie bascule de l'une à l'autre sans rien résoudre, sur fond d'immigration nord-africaine et de l'incidence des « évènements d'Algérie » sur la société française.






    Bon, il est sûr que cela se lit sans problème, que le ton est assez enlevé encore que je trouve le style usé malgré ses trouvailles mais l'ensemble reste un peu branlette à la franchouillarde, la même qui a inventé la langue en bois d'ébène.




    La première phrase est déjà très lourde et annonciatrice de grande masturbation:




    « Sait-on jamais où commence l'irréparable... ? »




    On sait donc déjà que ça ne risque pas de s'arranger en route, vu que c'était grave avant même que ça démarre, avant même que Quint se plante devant sa machine. Bon, on peut consentir que cela nous soit conté, toute cette déveine qui s'acharne, l'air de rien, plus rusée qu'un caméléon, au point même que ça se voit même pas vraiment.

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    Beaucoup de bons sentiments, de gens qui semblent se débattre pour que cela aille mieux, telle la compagne du héros, orpheline (une belle-mère eût gêné le débat), mère et infirmière dévouée, mais dans l'angoisse, la tristesse et la désespérance malgré quelques bons mots qui font croire que le bonhomme possède encore ses cinq sens.




    Très nihiliste, finalement, très suicidaire. Plus aucun des protagonistes n'a vraiment d'identité, sinon juste un petit rôle de marionnette dont personne ne songe à tirer les ficelles. Dieu est mort et il n'a même plus de place au cimetière.




    Tout floute dans cet univers où l'on ne veut jamais désigner de méchant. Ceux-ci ont tant de circonstances atténuantes et d'abord, ils l'ont pas fait exprès.




    Bien sûr quoi de mieux que ce paysage dessiné par des mouvances de FLN, d'OAS dont la pensée était aussi emmêlée que leurs actes étaient extrêmes et dont l'auteur veut croire, semble-t-il que les incidents d'aujourd'hui ne sont que la continuité. Et puis, évidemment, ce jeune homme qu'il veille à défaut de le réveiller, a été battu à mort pour avoir défendu une beurette. Bon, c'est un peu lassant tout ça.




    Ce terrible mea culpa qui n'en finit plus au point de déformer le quotidien.




    Non, que cela ne puisse arriver. Tout ce qui est terrible peut arriver au pays des hommes mais le contraire est tout aussi vrai et cela n'est plus dit. N'oublions pas que nous sommes sous le régime de la discrimination positive.

    <o:p> </o:p>




    Et puis, ce n'était pas normalement le propos, et puis si.





    J'ajouterai que le bouquin est représentatif de cette façon de ne plus penser par soi-même et de n'être plus qu'un vêtement vide ou une poupée creuse, si on le préfère ainsi, comme l'auteur.




    De ce point de vue, ce roman est réussi qui conte cette manière de se révéler au travers un médium et seulement à travers celui-là. Cependant là où l'auteur devient aussi tragique que son histoire c'est justement qu'il n'a rien à raconter, sinon du non-vécu filtré au tamis de la pensée homologuée, digne de paraître et d'être diffusée.

    <o:p> </o:p>
    <o:p>voici un extrait du bouquin qui me paraît assez représentatif de l'ensemble</o:p><o:p>Les choses de la ville, les riens de la vie, ont rongé nos rêves. On a été lâches devant les petits bonheurs qu'on avait ramassés tout en pleurs, sur le bord du pavé, tu connais la vieille chanson, Louis... ?  (c'est le gamin dans le coma qu'il emmerde avec ses histoires, sûr que s'il l'a entendu, le pauvre s'est dépêché de repartir ailleurs)  Et le temps nous a passé dessus. On s'est absous. En toute solitude.</o:p>


    Pour me faire une meilleure idée de tout le malheur de Michel Quint, car c'est vrai qu'il a l'air malheureux, je dois lire Effroyables jardins qui a connu, paraît-il, un succès extraordinaire. Or, je trouve que les masses ont toujours raison quelque part, je le sais puisque j'en suis, donc...

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  • pêché je ne sais plus où (mais j'ai gardé le nom de l'auteur !) et à retenir et multiplier pour la verve


     




    Pourquoi éternue-t-on ?



    Dans la haute Antiquité, les dieux, pour punir certains hommes d'un penchant quasi pathologique à la fornication, les frappaient d'une "inversion des appendices". Le nez devenait sexe et vice versa. Eternuer en public était considéré comme le comble du mauvais goût. Les honnêtes femmes rougissaient en détournant la tête. On aura deviné que cet éternuement n'était rien d'autre qu'une forme d'éjaculation nasale; la semence empruntait cette voie. Telle était la volonté des dieux.



    Aujourd'hui, les dieux sont morts et il n'existe que des raisons bien communes pour justifier l'éternuement: rhumes, grippes, allergies, etc. Toutefois la réputation faite aux hommes au long nez d'être des tringlomanes de haute volée doit se comprendre comme la revanche des fornicateurs sur l'antique malédiction. D'ailleurs, un adage de Haute-Normandie ne proclame-t-il pas "si dix fois éternuera, cent fois baisera" traces d'une abjecte flétrissure tombée en déshérence.



    Bernard Hreglich


    vous me croirez en vérifiant mais sur google pas une seule photo d'un mec éternuant, juste des femmes et un enfant !


    faut donc croire qu'une bite en action est bien moins choquant qu'un nez masculin en train d'éternuer


    on se gausse, là, non ?


    le dessin est piqué sur le site du Pr Meyermann, celui qui vous informe qu'il est impossible de se lécher le coude et que 75 % des gens qui auront lu cette information auront essayé de le faire  


    http://idem6080.lautre.net/rubrique.php3?id_rubrique=26


     


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  • plus rien dans le placard ?


    pas grave, à condition qu'il me reste encore des sous dans les poches et du crédit à la banque, je descends dans la rue où s'alignent épicerie ou plutôt supérette, boulangerie, marché...


    ou, mieux, je prends la voiture, un hyper, deux hyper, trois... tous noyés de denrées diverses


    maintenant, supposons, que les livreurs cessent de livrer, c'est d'ailleurs déjà arrivé avec les grèves des transports routiers, ou encore une pénurie de carburant, par exemple


    pire, que sous l'effet d'une catastrophe quelconque, climatique ou autre, les producteurs cessent de produite la matière de nos repas, céréales, primeurs, laitages, viandes et poissons...


    Pour combien de temps, disposons-nous de réserves alimentaires ?


    Quelles sont les variations de stock d'un hyper que l'on n'aura pas ravitaillé, en 3 jours, 8 jours, un mois...


    la vraie question, enfin,


    si l'on considère que les réserves sont bien protégées, seront-elles suffisantes pour nous donner le temps de trouver des solutions ?


    pour combien de temps, aura-t-on à manger, avant la totale disette ?


    Je viens de lire la réponse et elle est assez édifiante


     d'après les spécialistes, nous en avons pour 57 jours si l'on compte tous les habitants de la planète


    vous me direz peut-être que l'on n'est pas obligé de les inviter et que pour peu que nos territoires ne soient pas trop touchés, on pourra doubler l'espérance alimentaire


    Admettons mais cela reste catastrophique


    à la condition de laisser crever rapidement la moitié de la population mondiale, on en aurait juste pour moins de 120 jours, rejoignant là l'état des réserves en 1999 qui donne 116 jours en 1999 mais pour toute la planète


    ceci non seulement parce que la population était moins nombreuse mais aussi parce que la production céréalière assurait davantage qu'aujourd'hui où chaque année, tristesse et désolation, elle diminue


    nous sommes en chute de production, terres épuisées ou urbanisées


    facteurs aggravants: les biocarburants comme l'éthanol, par exemple, issu du maïs ou encore la production de viande, bouffeuse de prairie, comme le boeuf >7kgs de céréales pour 1kg de bidoche, le porc > 4 kgs pour 1kg


    bon, maintenant, tout ça, c'est rien que des statistiques, en live, parfois, il arrive des miracles


    Hare Krishna, Allah Akbar et que le Seigneur vous bénisse


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    Le film a mauvaise critique, mon compagnon s'est endormi une fois de plus, quant à moi et aux deux autres spectatrices qui étaient dans la salle, nous avons ri.


    Bon c'est vrai que l'histoire est simplette et quelque peu à l'eau de rose, une superwoman qui se fait larguer et prend les nerfs: les gags un peu réchauffés aussi, un méli-mélo des deux genres, héros à la Marvel company et comédie sentimentale, néanmoins ça m'a fait passer un moment naïf peuplé de vieux démons revanchards à la noix, et en les temps qui courent, ça fait plaisir


    et puis je l'ai trouvé mignonne dans ce rôle, Ulma


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    quelques citations prélevées dans Qu'en pense Bourcagneux (village) de Jean-Jacques Cripia dans la série, je lis des bouquins d'humour





    Les vieux





    A son âge, il dort ? Mais c'est vachement dangereux de dormir à cet âge, c'est au lit qu'il y a le plus de vieux qui meurent !





    Té ! La vieille qui sort du bénitier ! eh bé Mamie, elle était bonne ?





    Maintenant, les vieux, à part aller à Andorre se saouler, ils sont bons à rien !





    Les femmes





    Depuis l'accouchage, j'ai tout qui me tombe en bas et c'est pas drôle, ça s'appelle une descente d'orgasme.





    Comme prénom de fille, j'avais pensé à Jésus aussi... Mais ça fait prétentieux, parce que, quand même, c'est qu'une fille.





    Moi aussi, j'ai un côté midinette, il m'arrive parfois d'écouter les infos à la télé.





     





    Les hommes 





    On dira ce qu'on voudra, une femme, c'est une présence, surtout quand elle est là...





    Moi, je suis content... Physiquement je suis plus près de Jugnot que d'Alain Delon mais j'ai tout qui marche... J'ai des légumes au jardin, je m'achète un peu de côtelette par là des fois à Tchopy... Je suis pas riche parce que pour être riche faut avoir les moyens... Je m'approche pas trop des églises ni des mosquées parce que ça fait de l'ombre et je m'approche pas trop des femmes parce que ça brûle... résultat: heureux ! 





    J'ai vraiment changé, tu sais. J'ai pris un tournant à 360° dans ma vie.





     





    Le tourisme





     Ici, dans notre établissement, on applique la charte des gîtes et des tables d'hôtes, parce que quand même, on peut pas faire manger n'importe quelle cochonnerie aux touristes, il faut que ce soit des cochonneries du pays.





     - Qu'est-ce que vous voulez comme sandwiches ? pâté, jambon, fromage, saucisson ?



     - Pâté !  



     - Je peux pas, j'ai plus de pain !





    La Bretagne connaît la sécheresse la plus importante de ces dix derniers jours.





     





    Divers





    Moi, quand j'étais petite... Eh bé un jour j'avais trouvé un carembar par terre eh bé je l'avais mangé eh bé c'était une limace orange... Eh bé c'était bon... Moins bon que le carambar évidemment... Mais pour être une limace, c'était bon...





    Un portuguais qui est raciste ! Tu te rends compte ? C'est l'hôpital qui se fout de l'infirmerie.





    L'autre jour, il y a un forcené qui s'est retranché chez lui, c'étauit un vieux tout seul, avec un fusil, eh bé, ya eu quarante gendarmes plus le GIGN... pour s'en occuper. Un jour, y aura un gamin avec un fléchard et un opinel, ils enverront les casques bleus.





    Les militaires ils vont où on leur dit d'aller parce qu'ils paient pas les transports.





     


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