• hier, petit bain de foule sur les Ramblas de Barcelone qui ne sont qu'à 3 ou 4 heures d'autoroute de chez nous





    rouler enfin sur des routes dépourvues de panneaux publicitaires !





    boudiou, que ça fait du bien un peu de brassage de population de toutes les couleurs et de tous les goûts





    chaque fois que nous y allons, nous y trouvons plus de liberté alors qu'ici, c'est de plus en plus triste, déprimant et mesquin





    à peine l'on rentre en France, que les routes s'étrécissent et virent de tous les côtés, au bout de 5 mn on commence à voir des panneaux avec écrit en gros DANGER et puis SECURITE, ensuite on peut observer les premiers flics arrêtant une voiture de jeunes





    et c'est vrai que la France avec tous ses interdits devient le pays de tous les dangers et tout d'abord, pour ses pauvres citoyens, grands consommateurs d'anti-dépresseurs, le danger de ne plus disposer de cette liberté et de cette insouciance qui sont indispensables à la joie de vivre


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    il y avait déjà toutes les raisons de devenir végétarien, notamment le respect dû aux animaux



    en voici une autre



    je viens d'apprendre qu'alors que le réchauffement de la planète risque de nous faire connaître des périodes de sécheresse, il faut, selon les experts, 500 à 4000 litres d'eau pour produire 1 kg de blé (ce qui me paraît déjà énorme) et 10000 litres d'eau pour 1 kg de viande (horreur)



    adieu veaux, vaches, cochons...     rôtis, en sauce ou aux petits oignons.........


    (source: Libération 29/08/2006)


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  • A Béziers, dans le cadre de ce qui me semble être la volonté politique de désertifier et paupériser (spéculation ?) le centre ville en poussant toutes les familles "comme il faut" vers les banlieues, on a fait fermer tous les cinémas, si l'on excepte le ciné-club qui s'est installé, provisoirement m'a-t-on dit, au Théâtre des Franciscains.



    Pour voir un film, il faut gagner un complexe ciné en proche banlieue, à quelques kilomètres de là, à Villeneuve les Béziers; la municipalité a organisé un service de transport par car, de manière à ce qu'on ne lui reproche pas de rendre le cinoche inaccessible aux jeunes et vieux ne disposant pas de véhicule.



    Cette semaine, encore un programme lamentable, nous avons déjà vu les seuls films qui nous paraissaient un peu intéressants.



    Des bruits couraient, que l'un des cinémas du centre, allait rouvrir, Le Palace. Mais non, il reste fermé, pour des soi-disant raisons sécuritaires (?)



    Il faut savoir que cette initiative de réouverture, par les mêmes qui l'avaient fermé et qui possèdent le méga CGR de Villeneuve, est probablement motivée par la naissance proche d'un autre complexe dans un des faubourgs de Béziers, au sein d'un centre commercial  actuellement en construction, au lieu dit du Carrefour de l'Hours et dont la création inquiète les commerçants de cette ville possédant déjà trop de boutiques et de grandes surfaces par rapport au pouvoir d'achat de ses habitants.



    Nous nageons là en pleine magouille économicoripoucipale, chère aux films français.



    En attendant, je n'ai pas eu mon lundiciné, je boude.


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    Place de la Bastille, la Colonne de Juillet commémore les Trois Glorieuses 




    si les trente glorieuses sont bien connues car toutes proches, on parle peu des trois glorieuses de 1830 qui mirent fin à la Restauration pour démarrer la monarchie de juillet qui, née d'une émeute finit à la suivante, en 1848




    ces 3 jours de révolution parisienne, en juillet 1830, motivés par les 4 ordonnances de St Cloud qui venaient encore restreindre des libertés républicaines déjà mal en point , mirent fin au règne de Charles X qui abdiqua




    désormais, il est décrété que la succession royale ne peut s'établir selon l'ordre naturel (de père en fils) mais par choix populaire




    c'est ainsi que Louis Philippe 1er devint Roi des Français




    une anecdote amusante (fable, dirons certains) tirée des Souvenirs d'un médecin de Paris du Dr Poumiès de la Siboutie




    Cela se passe durant ce troisième jour d'insurrection populaire  le jeudi 29 juillet 1830, au matin.




    Le Dr Poumiès de la Siboutie se trouvait sur le quai Malaquais.




    Il n'y faisait pas bon. Toutes les fenêtres et terrasses du Louvre étaient garnies des Suisses de la garde tirant sur les groupes qui se formaient. C'était le dernier effort de la défense, qui, vers midi, fut forcée de capituler et d'évacuer ce poste suprême.




    "Je vis là, une chose incroyable qui eut pour témoins plus de deux mille personnes. Un homme d'une cinquantaine d'années déboucha sur le quai Voltaire par la rue de Beaune. Il était proprement vêtu, tenait un livre à la main dans lequel il paraissait lire fort attentivement ; il traversa le quai d'un pas lent, gagna le trottoir qui longe le parapet du quai et se dirigea vers le pont des Arts. Il devint le point de mire des Suisses qui lui tirèrent plus de deux cents coups de fusil. Rien ne put le distraire de sa lecture : il était sourd à nos cris comme il était indifférent aux coups de feu. Nous le suivîmes des yeux longtemps ; il arriva à la rue de la Seine, dans laquelle il entra sans avoir reçu la moindre blessure."


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