• Saisissant au hasard un book sur l'étagère pour une pause wc, je suis tombée par hasard sur l'ouvrage du psy Bruno Bettelheim,  intitulé Survivre, survolé quelques phrases qui m'ont remis en mémoire le ton du livre, ses réflexions diverses ayant eu pour source l'enfermement de l'auteur en camp nazi.
     
    Que de telles expériences vous précipitent à rechercher partout des petits bouts de bonheur. 
    Or,  si l'on prend pour exemple les blogs d'ici ou là, que de déprime, cynisme, goût gothique pour l'épouvante et le lugubre et les sites cul parmi les mieux torchés, flirtent souvent avec la SM. 
    Pourtant tout le monde cherche à éloigner la souffrance par inclination naturelle.
    Tout notre organisme et notre mental tend constamment au bien-être. Et l’on dit déjà depuis longtemps que le mécanisme de la vie est mû par la recherche du plaisir, c'est-à-dire d’abord de la satisfaction des sens et encore davantage si affinités. Je n’apprends là rien à personne.
     
    Mais le plaisir des sens tend à confondre caresse et coup dès lors où les perceptions s'émoussent, routine, banalisation du sexe, saturation, ou encore la sensibilité se rétracte si profond au fond des intestins-constrictor, qu'un frôlement n'y suffit plus, ni un regard amoureux ; il faut des choses fortes, de l'angoisse et de la trouille pour secouer le ventre et de quoi fouailler la chair par instruments interposés.
    De l'excès en toutes choses, histoire de prendre de la vitesse que l'on ne sait plus atteindre autrement, de s'exploser la tête, s'écarteler les membres, déchirer les poitrines pour livrer un coeur brut, bizarrement suspendu entre ciel et enfer, donc somme toute à sa place, en dépit de tout ce qui a été fait pour tout transcender.
     
    Il y a là du Golgotha. On pense à Candide, au brave soldat Tchveik et bien sûr aux onze mille verges que reçut le prince Mony d'Apollinaire. Tout ce chemin douloureux pour mourir à la fin baignant dans le sang comme une bête à l'abattoir hallal.
     
    Dans ce monde de soumis et de maîtres ou de maîtresses, nul doute qu'il ne faut rien attendre des paradis perdus.
    La princesse au petit pois est devenue belle au bois dormant et son cercueil reste sans doute trop bien dissimulé pour qu'on le découvre vite.
    Les déesses s'en arracheront les ailes, des crocs leur pousseront qui viendront se planter dans la boue. Nous sommes repartis bien bas.
     
    Ce soir, décidément, moi aussi, je suis triste.

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  • Une émission de téléréalité donne prétexte à illustrer la société du spectacle; une satire qui pourrait être féroce si elle allait jusqu'au bout de ses intentions.

    la chanteuse du jour ressemble à Angelina Jolie, le héros du jour, à Keanu Reeves, chacun ressemble à la vedette qu'il n'est pas, le président, à un épouvantail-homme de paille

    tout le monde pris dans le rêve américain et même les irakiens poseurs de bombes

    tout n'est que jeu de rôle, on l'avait bien pensé autrefois, maintenant, l'on commence à en être sûr

    Illusion, douce illusion, me reconnaîtras-tu ?


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  • http://lorl.free.fr/ecrijap.htm

    Comme vous le savez sans doute, les deux hémisphères du cerveau n'ont pas la même fonction. L'un, le gauche a l'esprit logique, analytique, maîtrise le langage parlé, l'autre, le droit s'occupe de synthèse, globalité, intuition, langage du corps. Enfin... en résumant très grossièrement...

    (Et en oubliant l'autre théorie, celle des trois cerveaux où cela se complique d'autant plus que le partage du gâteau ne se fait pas sous le même angle.)

    Evidemment l'occidental qui est en nous, chaque jour dénigré, fait davantage marcher le gauche plutôt que le droit, ce qui crée évidemment un déséquilibre, du moins, on peut le supposer.

    Bon, tout cela est rabâché depuis longtemps, du moins, il me semble avoir lu cela à droite, à gauche depuis Femme actuelle aux books de Laborit en passant par ça m'intéresse.

    Ce que je ne savais pas, par contre, alors je vous le dis, au cas où vous seriez dans cette ignorance, c'est que les Japonais, eux, ont, paraît-il, un cerveau tout en harmonie, du moins, c'est ce que dit M Mendoza depuis déjà 1966. Pourquoi ? Parce qu'ils utilisent un système d'écriture synthétique combinant trois écritures différentes, une écriture par idéogrammes, les kanjis qui sont des idéogrammes chinois mais prononcés à la japonaise, Kun, et connaissant différentes variantes et développements qui me paraissent assez difficile à appréhender lors d'une première approche, une écriture syllabique qui en découle, composée de 46 signes, pouvant utiliser deux graphies différentes, les kanas, et une retranscription utilisant les lettres latines, les rômaji.

    J'espère n'avoir pas trop dit de bêtises. L'essentiel étant de comprendre que les Japonais utilisent finalement plusieurs codes régis par différentes lois internes, simultanément, ce qui est une sacrée gymnastique mentale. Nul doute que leurs synapses soient plus souvent sollicitées.

    Après cela, comment s'étonner de les voir si performants !


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  • Un espace ombragé avait été aménagé pour les gosses et aussi les plus âgés puisque l'on y proposait de s'amuser à divers jeux anciens de société.

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