• Les beautés du Web 

    cherchant quelque info sur ce terme japonais de meï-teï-sho que j'avais retenu comme étant la saoulographie sans l'alcool, due à la fermentation dans le tube digestif d'un surcroît de riz ingéré, je tombe sur un groupe lyonnais que moi, ignare en zik, ne connaissais évidemment pas


    bon, c'est pas tout ça, mais du coup on ne voit plus qu'eux et pas moyen d'en savoir davantage sur le meï-teï-sho proprement dit

    je sais juste qu'au Japon, les gens qui en souffrent, peuvent avoir une alcoolémie trop importante pour conduire avec juste un gros bol de riz

    curieux, quand même

    quant à "cet état de transe" dont parle wikipedia, pas trouvé de témoignage




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  • Trois générations se succèdent chez le marchand de primeurs. Si cela se poursuit, le patron sera arrière-grand-père avant ses soixante ans. Son petit fils qui doit avoir dans les quatorze ans, et qui, cet été, a tenu la caisse, de temps en temps, est remarquable; un humoriste né qui vient de m'aider à mieux comprendre les ressorts du comique. A partir du fond de gauloiseries et de formules rustiques un peu lourdes débitées par le grand-père et le père, le benjamin exerce avec les clients, la réplique du tac au tac systématique qui déclenche sourire fin même lorsqu'elle frôlerait la grossièreté.



    Je m'étais demandée pourquoi les vieillards supportaient allègrement d'être ainsi tourné en bourrique quand je me suis aperçue que l'impertinence n'était jamais énoncée, seulement suggérée en conclusion, contraignant le moqué à prendre de la distance pour comprendre et, introduisant une complicité entre le plaisantin, sa victime et les autres témoins.



    Ainsi, à la vieille dame qui s'éloigne après avoir payé, il dira "A tout à l'heure" et comme elle se retournera pour lui demander pourquoi il dit cela, il commentera à regret, "Il est bien normal qu'à votre âge vous oubliiez quelque bricole".




    Voici une suite, ayant pour thème principal, l'argent:



    Une somme de 9,87 euros fut suivie par un "Pour ne pas dire 10 euros qui est une belle somme".



    A une autre qui cherche lequel choisir parmi ses billets: il explique, "Quel que soit le billet choisi, je vous donnerai de la monnaie, donnez moi 50 euros, vous y gagnerez la quantité."



    Pesant des pêches, il demandera: "Si je vous dis 5 euros qu'est-ce que vous répondez: que je suis un voleur ou que vous n'en avez que pour 3 euros 50 ? attention que si vous gagnez, je vous les donne gratuit ! alors, réfléchissez bien." Et la dame répondant avec une hésitation émue: " j'en ai pour 3,50 euros ?" , il rétorque: "Vous êtes dans l'erreur,  Madame, mais vous n'avez pas tout perdu, le prix est bien de 5 euros et pour vous consoler je vous donne un brin de persil mais seulement un. C'est comme ça, c'est le jeu."



    Ces phrases simples presque anodines, proférées d'une voix plate, sont terriblement porteuses et amorcent souvent une suite dans les têtes de ceux qui l'écoutent mais lui ne la prononce jamais comme s'il savait d'instinct où arrêter, ce qui est bien moins facile qu'on peut le croire.



    Plus poétique: Quelques pièces tombent du porte-monnaie d'une jeune femme. Avant que quiconque de l'assistance n'est poussé le fatidique "attention, ça ne repousse pas", il fait: "Et ne me dites pas que ça ne pousse pas car j'en connais qui en ont planté au pays de leurs rêves et depuis, même leurs cauchemars sont en couleur"

    On sort de là un peu allégés de ses soucis. Nul doute que le chiffre d'affaires multiplierait s'il était toujours présent. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>







     


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  • Pour Wolf creek, il faudrait parler aussi de cette façon de filmer, style caméra vidéo qui donne des plans "intimistes" très répétitifs, dont le cadre rapproché et sautillant est souvent fatiguant et ennuyeux.



    Greg McLean qui a eu une formation artistique, signale combien il est attiré par les méthodes de Dogme 95 dont le crédo a été établi par le cinéaste Lars von Trier



    vous pourrez le lire là http://nezumi.dumousseau.free.fr/img8/dogme95.htm



    L'évolution des protagonistes reste quand même pas mal menée, même s'ils manquent un peu de caractère. Il y a un moment, juste avant le drame, où les personnages commencent à prendre consistance, à s'individualiser et l'on finit par les trouver attachants, sentiment qui culmine lors de la scène du baiser où sont parfaitement rendus les émois balbutiants d'une jeunesse que le metteur en scène affiche peu expérimentée en dépit de ce que nous avions supposé. Et cette séquence qui les rattache à l'innocence de l'enfance les promet au sort de l'agneau.



     


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  • Vu l'horrific film australien Wolf Creek









    Le site  http://www.wolfcreekthemovie.com/



    Probablement parce qu'il était australien, bien sûr, de la curiosité pour la mécanique du film et puis aussi pour les paysages



    Le thème: trois jeunes gens en vacances, un garçon et deux filles, traversent le désert du nord ouest de l'australie pour s'offrir une randonnée sur le site du Wolfe Creek, ils reviennent de leur balade à pied pour découvrir que leur véhicule est tombé en panne. Une bonne âme sous forme d'un ex-chasseur de kangourous, s'offre alors de les aider. Et c'est le début de l'atroce...



    Bon, mon avis est partagé



    Le film démarre très lentement pour tomber ensuite dans l'intenable. J'ai vu le moment où j'ai failli partir car je craignais la complaisance de scènes trop sanguinolentes. Mais non, finalement, l'auteur, n'est pas trop tombé dans le piège.



    Bien sûr, dès le début, l'ambiance est tendue mais bourlinguer dans le désert peut rendre méfiant à tous points de vue. Crainte de la panne, crainte de l'agression en milieu hostile. Je trouve cela assez naturel. Le fait qu'ici les deux surviennent est malheureusement crédible c'est d'ailleurs ce qui fait la force du film.



    Les histoires épouvantables sont le plus souvent bâties sur un contraste. Tout va bien, tout le monde est gentil dans un monde doré et puis soudain, c'est le clash de l'indicible tragédie du mal.



    Ici, tout au contraire on est en harmonie, les jeunes gens sont ordinaires, plutôt superficiels et naïfs, sans gêne, inconséquents, à la limite de la vulgarité pour deux d'entre eux.  La présence de deux filles (fragiles malgré l'air qu'elles se donnent) pour un seul garçon (pas si costaud et rusé qu'il veut le faire croire) montre que leur groupe est insuffisant en nombre et en ressources en cas d'incident. Or le véhicule de celui-ci sort d'un parc de voitures plutôt destinées à la casse qu'à la revente et le désert est visiblement immense, aride et hostile. Quand le lieu n'est pas tout à fait dépeuplé, ses quelques habitants vus à un snack greffé sur une station d'essence, sont visiblement des rustres à majorité masculine. Dans ces conditions, ce qui surprendrait, c'est que les choses tournent bien. On va tout droit au gouffre, ce ne sont pas tant les images qui nous l'indiquent, que notre rationalisme.



    Ce film a sans doute une valeur pédagogique qui n'est relevée par personne. Il n'est pas mauvais de dire aux jeunes qui pensent que tout le monde est sympa: non, il faut se méfier, les méchants existent bien, alors quand on veut voyager, mieux vaut prendre ses précautions et être mieux armés que les héros du film. Autrement, je l'ai trouvé un peu ennuyeux et ses protagonistes trop nuls et désarmés, On pense à un documentaire même si les images sur cette partie nord-ouest de l'Australie sont sans doute très belles.



    Il faut savoir que Wolfe Creek est un cratère formé par une chute de météorite, le deuxième du monde de sa catégorie. Découvert par les "blancs" en 1947, seulement, alors qu'il est vieux d'environ 300.000 ans, il mesure 875 m de diamètre pour 30 de profondeur. Le planétarium de Montréal indique



    Au fond du cratère, la végétation est luxuriante puisque l'immense bol collecte l'eau de pluie.



    Le contraste avec la roche vitrifiée tout autour doit être magnifique.







      




    et quand on voit sur cette photo, son oeil plein de larmes au rimmel défait, l'on comprend encore mieux qu'il ait pu inspirer ce film au réalisateur Greg Mc Lean


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  • ça avait pourtant commencé en dansant cet aprèm









    mais ce soir, grosse frustration pour les fêtards
    c'est le gros orage avec tonnerre, averse et tout le tintouin








    tout est noyé sous la flotte




    et les méchants bien au chaud derrière leurs fenêtres, ricanent, imaginant les organisateurs et leurs sbires remballer en catastrophe, tables, chaises, stands et matériels divers




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