• A propos d'auteurs comme Feridun Zaimoglu, on parle d'écriture migratoire, car ces écrivains sont immigrés et leur propos exprime cette condition. Feridun Zaimoglu est Turc, né en Turquie en 1964; ses parents émigrèrent en Allemagne où il habite depuis plus de trente ans.Après avoir suivi des études d'art et de médecine, il travaille aujourd'hui comme journaliste, scénariste et écrivain.



    Il fait partie d'un courant littéraire que l'on nomme "kannak attak" dont voici un extrait du manifeste: « Kanak Attak est une organisation au-delà de la notion d'‘identité' imputée aux hommes d'après l'idée de frontières. Kanak Attak ne se préoccupe pas de passeports ou de racines, elle s'oppose même à ces questions. [...] Kanak Attak est contre le nationalisme, contre le racisme, et refuse toute forme de politique identitaire se nourrissant d'éléments ethnologiques. Nous nous opposons fondamentalement à toute chose, toute personne colonisant, opprimant et méprisant les hommes. Le champ d'actions de Kanak Attak s'étend de la critique des rapports de dominance au plan socioéconomique, des critères de décision dans l'industrie culturelle, à des considérations concernant la vie quotidienne. [...] Depuis dix ans elle est à l'origine d'initiatives, d'associations se préoccupant de la situation au plan politique des ‘non allemands', de leurs conditions de vie et de leur vie quotidienne. Cependant, les actions restent limitées, selon les communautés. Kanak Attak ne fait pas de lobbying, rompt avec la politique migratoire conformiste ; implicitement et formellement orientée vers l'attaque, elle veut s'adresser à un vaste public. Le temps est venu, de renoncer à une quête d'identité et de tolérance, sans imposer de conditions politiques ou sociales. »



    De cet auteur, je lis aujourd'hui Racaille ou La véritable histoire d'Ertan Ogun, traduit de l'allemand et dont il a été tiré un film. C'est un bouquin composé de chapitres courts qui peuvent se lire dans le désordre comme une série de nouvelles, chacun conte une anecdote qu'a confiée le sieur Ertan Ogun, délinquant notoire, à son biographe.



    Je ne sais pourquoi, depuis deux jours, beaucoup de faits me renvoient à certaines séquences du St Graal des Monty Python, bien que je ne l'ai pas vu depuis longtemps, on reconnaîtra celle à laquelle j'ai pensé en lisant le passage du bouquin que je cite et qui vous donnera le ton: 

    Ici Ertan dit l'histoire d'un pote, Turan, lors d'une bagarre avec des soldats américains qui convoitaient leurs femmes"Après, comme prévu, la bagarre éclate, on file tous dehors comme pour une cérémonie et là on ouvre la caisse et on sort notre matos. La baston que ç'a été, mon frère, mortelle. Les blacks aussi, ça se voyait, ils en avaient ras le bol. Ok, nous les Turcs, on est petits, mais on a des couilles. On s'en fout, même si on n'est pas très grands et qu'on n'a pas des narines aussi impressionnantes, on a du coeur et des couilles.  C'était un combat au sang. Personne ne voulait perdre. Les blacks aussi, ils étaient un peu dans l'esprit on n'en a rien à battre. On s'est mis à les shooter parce qu'on savait qu'ils étaient comme nous, qu'ils se la racontaient genre "rien à foutre", chaque chien défend son taudis, mais notre taudis à nous, c'était la Bergstrasse et pas le Bronx d'où venaient ces blacks. Donc on leur a tapé dessus, en visant systématiquement le crâne, avec des battes et tout. J'ai vu Turan qui réglait son compte à un mec. La baston était à moitié terminée, une partie des Blacks s'était déjà taillée mais il y en avait quelques uns qui continuaient à droite à gauche, ça s'agitait encore par-ci par-là. Et plantés au milieu de la rue, en plein milieu de la Bergstrasse, alors que toutes les voitures étaient à l'arrêt, il y avait Turan et le Black. Le Black sort: hey, man, come, et il s'apprête à le frapper. Turan lui flanque un tel coup sur le bras qu'il le lui casse. Le gars s'en bat les couilles, il lui sort: come on, I fuck you, des réflexions dans ce genre, quoi, nique ta mère. Turan lui fracasse l'autre bras, pareil, explosé, le bras. Il continue à dire: come on, et d'autres trucs encore. Il frime. Le coup suivant, il se le prend sur le crâne, le mec se redresse et sort son refrain: fuck you ! Ok, comme tu veux, puisque tu crois que t'as le droit d'ouvrir ta grande gueule ici, on va te la bourrer jusqu'à ce que t'arrêtes de jacasser. Le Black ne veut pas s'avouer vaincu. Turan n'a pas arrêté de le frapper à la tête, il a tapé dessus tout le temps. Le gars, sur le sol, il disait plus rien, il gigotait juste un peu. Mais Turan s'est acharné sur sa tête et yen a même qui la lui ont écrasée. Ils l'ont vraiment détruit.La police militaire n'a pas donné son autorisation pour qu'il soit transporté dans un hôpital allemand, comme c'était pas un civil, ils l'ont embarqué sur un bateau et là, il a crevé. Depuis les soldats de la marine américaine reçoivent systématiquement un avertissement avant de débarquer à terre: on leur conseille d'éviter la Bergstrasse, de se méfier des Turcs, et s'ils y vont quand même de rester corrects, tout en sachant que c'est risqué. C'est comme ça qu'on s'est approprié un territoire étranger et qu'on la défendu, mais c'était qu'un pseudo-territoire, c'est pas le tien vu qu'il appartient aux Allemands. tu t'imagines qu'il y a une partie de toi-même dans ce territoire, mais que dalle.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>





     


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  • Un petit bouquin marrant et ô combien instructif avec Véronique Ozanne au clavier et Florence Cestac à la plume,


     Les phrases assassines aux Ed. Verticales, celles des parents indignes à leur pauv'boudchous


    En préface, Jean Teulé ouvre l'ouvrage sur cette remarque poétique


    J'entends tout bas passer la faux dans les genoux des anges


     


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    Le mardi est pour moi, le jour de toutes les corvées puisque depuis le jeudi d'avant, j'ai tout remis au lendemain sous prétexte qu'il n'est pas bon de mettre le boulot en train quand le temps lui est compté.



    Donc, j'attends le début de la semaine suivante pour m'y mettre vraiment, mais je saute le lundi car il est notre jour de congé préféré malgré la corvée des courses hebdomadaires qui est notre seule concession aux obligations familiales, ce jour-là, le dimanche n'étant qu'une mise en train où bien souvent pour faire plaisir aux miens, je passe un bout de matinée à cuisiner des trucs qui seront bouffés en 20 minutes.



    Pour en revenir au mardi, donc, j'ai fait mes courriers, passé des coups de téléphone merdiques et tenté de régler quelques affaires oiseuses dont cette histoire d'EDF (voir La mauvaise heure sur Lamentations biterroises) qui m'a finalement prélevé le montant d'une facture que j'avais payée. Ayant déjà téléphoné une fois sans résultat, je suis allée sur place, à leur bureau, le seul de toute la ville avec, au guichet d'accueil, une seule hôtesse qui, en principe, encaisse les paiements par chèque ou carte ou bien vous oriente vers l'un des bureaux ceinturé de demi cloisons. 



    Quand j'entre, il y a bien 20 personnes qui attendent déjà debout devant l'accueil, bouchant le passage, auxquelles il faut ajouter  6 personnes assises sur les banquettes du fond, déjà orientées, et qui attendent leur tour, probablement depuis déjà un moment, vu les gueules crispées. Après repérage des lieux, il semble qu'il n'y ait derrière qu'un seul employé, ô la honte, ce qui engage celle qui est à l'accueil à s'occuper également de cas, qui paraissent au moins aussi kafkaiens que le mien.



    Je tends l'oreille /il faut dire que je suis à un mètre sur le côté puis qu'il n'y a plus de place derrière ceux qui font la queue/ en voyant une femme, la quarantaine, manifestement au bord des larmes d'énervement, pour m'apercevoir avec compassion mais aussi soulagement qu'il y a pire et encore plus tiré par les cheveux que ce qui m'arrive à moi.



    On a coupé l'électricité de l'appart de cette femme, en son absence (bien sûr), vendredi, (veille de week-end, la bonne blague) pour non-paiement alors qu'elle croyait le prélèvement honoré.



    Vérifiant lundi (elle travaille tôt le matin jusqu'à l'aprèm) ce qui a bien pu se passer à sa banque, elle a constaté que celle-ci s'était trompée sur le chiffre et que le prélèvement avait été de 230 euros au lieu de 260 (j'arrondis), donc coupure.



    Les réponses de l'employée souriante et voix douce, étaient édifiantes. D'abord, elle douta tout simplement que l'électricité de cette dame était coupée. « Voyons Madame, nous ne coupons jamais comme ça !, (ton rassurant) on vous envoie auparavant une lettre de relance et même deux » La cliente répondant qu'elle n'a reçu aucun courrier de réclamation lui indiquant l'erreur bancaire et qu'elle n'a plus d'électricité, maintenant depuis quatre jours, l'employée s'est reprise à deux-trois fois pour vérifier la chose sur son écran, sourcil élégamment froncé, pour en arriver à la conclusion « qu'effectivement, cela faisait un moment que la facture était impayée (3 semaines) et qu'il était normal que leurs services en arrivent à cette regrettable extrémité mais qu'en cas de difficulté, elle aurait dû demander à payer selon un échéancier, ce qui aurait été accepté car ils étaient très compréhensifs. » La pauvre dame reprenait alors ses explications depuis le début comme quoi, il y avait bien eu prélèvement mais que celui-ci ne portait pas le bon montant et qu'elle ne s'en était pas aperçue. Et cela continuait, remuant en moi le souvenir de l'entretien téléphonique de l'autre fois. Sauf que là la préposée à l'accueil était d'une amabilité à toute épreuve qui donnait encore davantage envie de lui foutre des baffes. L'hôtesse finit par dire à la cliente que celle-ci devait faire un courrier et que si elle voulait qu'on la rebranche rapidement, le mieux étant qu'elle paie la totalité et qu'éventuellement le trop-perçu lui serait remboursé.

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    Bref yen avait pour une plombe pour que cela s'arrange vu que la dame s'accrochait et je la comprends, alors je me suis barrée et j'ai remis ça à demain matin, 8h30, d'autant plus qu'il me semblait que je n'avais pas toutes les armes sur moi. Ce soir, j'ai vérifié que j'avais tous les documents nécessaires, facture d'avant, facture d'après, bordereau faisant preuve du versement de chèque au mec qui s'était déplacé, et puis, carrément, j'y ai ajouté mes relevés de compte prouvant que le prélèvement normal n'avait pas été effectué ni rejeté, que le chèque avait bien été encaissé et qu'enfin on m'avait prélevée deux semaines après, le montant de la facture déjà payée additionnée des frais de l'encaisseur pour déplacement.

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    Dans les bureaux soft line pour hard people de l'EDF qui vous donnent envie d'être une karateka de série B et de leur exploser leurs vitrages à la tronche, me revenaient en vrac des blèmes divers dont l'insignifiance gonflée d'outrance me submergent la vie : une affaire ou plutôt un  enchevêtrement de plusieurs affaires aussi indécemment ridicules les unes que les autres, avec le syndic de l'immeuble de notre magasin qui dure et se complique maintenant depuis plus de dix ans, doublant et triplant les frais, selon les années, plus un pc en panne dont  le programme de restauration ne s'enclenche pas tandis que le dvd portant copie du disque dur est cassé, seule solution donnée par packard bell, c'est me vendre, et cher, un autre disque de restauration pour ce pc ayant tt juste deux ans d'âge, et je ne parle pas ou à peine du fournisseur d'encens indien qui m'a harcelée avec menaces, s'il vous plaît, pendant un an pour des frais de port dont j'avais déjà donné deux fois copie du règlement mais que, eux, ne trouvaient pas dans leurs registres comptables à l'ancienne, où seules les mouches pouvaient pister leurs merdes, ni de ceux qui tous les trois mois me téléphonent pour avoir mon numéro intracommunautaire déjà envoyé, plus, tout récemment, un autre litige merdique pour un cellulaire offert à l'un de mes fils avec abonnement et qu'il faut retourner à l'envoyeur, délai d'attente pour le renvoi 15 jours sans gentillesse compensatoire... sans compter cette histoire d'amende pour représentation de feuille de cannabis qui m'asticote et me donne envie de me tourner vers le tribunal administratif pour demander annulation de l'ordonnance.....

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    Ni, Ni, Ni... diraient les Monty Python

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    Quand on prend la mesure de la perversité des actions humaines, on se demande comment on fait pour être encore vivant malgré tout et l'on se dit qu'il faut en profiter car il n'y en a peut-être pas encore pour bien longtemps...



    C'est pour ça que je préfère remettre les choses au mardi, bon, pour l'edf, c'est finalement renvoyé au mercredi, mais ce serait trop bête de ne pas intervenir demain car ensuite, le jeudi est un jour où j'ai toutes les autres choses pas trop chiantes mais nécessaires à faire que je remets au jeudi et donc je ne peux utiliser ce jour-là pour les résidus du mardi, le vendredi étant un mauvais jour pour faire les choses car si elles restent par hasard inachevées, ça vous gâche le week-end et donc tout est reporté au mardi suivant, vu que le dimanche c'est pour la famille et le lundi pour notre couple...

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  • selon la morale ordinaire, il est tout aussi inutile que dangereux pour la grenouille de se faire aussi grosse que le boeuf et aussi l'on a souvent besoin d'un plus petit que soi

    tout cela pour dire qu'à chacun ses dons et ses pouvoirs et que le petit n'est pas moins utile que le grand et que par conséquence, il n'est pas nécessaire pour lui de changer de statu(t)re

    le I-king taoïste le démontre dans l'un de ses hexagrammes, le 62, Xiao guo, où le petit arrive au centre, illustrant ainsi qu'il est en situation où sa souplesse lui permet le passage vers le meilleur


    Il est dit ainsi que "le petit"

      passe dans l'action selon le respect

      passe dans le deuil selon le chagrin

      passe dans l'usage selon l'économie



    citation traduite par Michel Vinogradoff dans le I-king à tire d'ailes 






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  • Les poubelles, dans mon quartier, posent un véritable problème de salubrité publique.

    Adossées à un immeuble par ailleurs en bon état, elles sont toujours trop remplies car en nombre insuffisant par rapport à la population. Et aussi très sales car personne n'en est vraiment responsable.

    Le problème central m'apparaît celui de leur emplacement qui est extérieur et mal choisi et le fait  que chacune d'elles n'a apparemment pas été attribuée à un immeuble particulier comme c'était le cas dans mon autre quartier.

    Ce qui me gêne ici est que je contribue activement à la pagaille locale puisque je ne me suis pas encore occupée de faire la demande d'un container pour ma maison comme j'en ai normalement la possibilité et que depuis un an, j'utilise donc l'une des 4 poubelles alignées devant l'immeuble voisin, comme le font tous les habitants de ce bout de rue prolongé d'une place.

    Si je n'en demande pas, c'est que du fait de la pénurie, je sais par avance que si j'installe un container  contre notre façade, il sera utilisé par tous avec les excès et débordements qui en découlent et qu'alors nous risquons infestation des lieux par les insectes et les rats, les mauvaises odeurs et l'obligation régulière de nettoyer toutes les malpropretés dont nous ne nous serons pas nous-mêmes rendus coupables. Et je ne parle pas des risques d'incendie par la possible mise à feu du container par des gamins.

    Il est probable que mes voisins n'en réclament pas pour les mêmes motifs.

    La solution, me direz-vous, c'est bien sûr d'entrer le container dans notre propre bâtiment comme on le fait un peu partout en France mais pas à Béziers, sauf exceptionnellement dans certaines rues.

    La disposition des locaux de ma bâtisse ne rend pas la chose aisée puisque n'ayant pas de garage,  il n'y a que l'appartement du rez-de chaussée lui-même, l'entrée étant trop petite pour cet usage. Or nous avons là notre propre chambre et bureau d'un côté de l'entrée.  De l'autre,  la buanderie qui est déjà très encombrée et où promiscuité entre linge et poubelle me choque assez. Il faudra  cependant nous résoudre à y prévoir un emplacement à un moment ou un autre.

    Néanmoins quand la ville décidera ici le tri des déchets et multipliera les containers, le problème de l'encombrement deviendra épineux dans les vieux quartiers et invraisemblable dans ma propre maison.

    Je reste finalement étonnée que l'on ne mette pas en place, pour les ordures, un système parallèle au tout à l'égout, tout au moins pour les lotissements et résidences neuves, où chaque maison ou appartement pourrait disposer de plusieurs vide-ordures spécialisés, lesquels seraient munis de broyeurs, permettant d'évacuer les déchets dans des tuyauteries menant non simplement à des poubelles mais directement à des décharges. A terme, cela me paraît le seul système viable même s'il exige un lourd investissement en infrastructures.Restent les centres urbains où de tels travaux seraient impossibles et je reviens à notre propre cas.Néanmoins, je constate sur place qu'un tout petit peu de bon sens arrangerait quand même les choses.

    Ainsi, les poubelles du quartier sont posées contre le mur d'un immeuble possédant des appartements tout à fait habitables mais qui ne peuvent être loués du fait des nuisances provenant de cette accumulation d'ordures sur un seul point. Cet état des choses empêche d'ajouter encore des poubelles.

    Par contre, le large espace devant la façade aveugle du bâtiment juste en face n'est pas utilisé, ce qui reste une aberration. Question d'accointance de son propriétaire avec la municipalité ?

    On est en droit de se le demander.

    Depuis deux-trois semaines, un vieil homme, après qu'il ait rencontré les gens du service de la voirie pour parler d'un problème d'infestation de son domicile par les cafards attirés par la richesse du lieu en déchets en tous genres, a été délégué à la surveillance des poubelles. C'est du moins ce qu'il prétend. Car il ne porte aucun insigne ou vêtement qui officialiserait son intervention. Néanmoins, ce serait assez dans les manières locales...

    Il est donc là, fréquemment dans la journée et tout particulièrement le matin et le soir, à veiller au remplissage régulier et équilibré des containers, à redistribuer les sacs d'ordures de manière à remplir les poubelles les unes après les autres et non toutes en même temps. Et aussi, à ce que les couvercles soient rabattus et que les déchets ne débordent pas. Dès qu'une poubelle est pleine, il l'éloigne à un mètre du mur. Depuis son intervention, il n'y a plus de sacs éventrés par terre, plus d'épluchures et de fruits pourris répandus sur la chaussée, les cartons à jeter sont mieux pliés, et les bouts de mobilier ou anciens appareils ménagers disparaissent au fur et à mesure qu'ils arrivent (peut-être fait-il partie d'un réseau de chiffonniers, à savoir ?)

    Bref,  tout va nettement mieux; au point que l'on a même l'impression que le nombre des containers était suffisant. Bien que je n'en sois pas tout à fait sûre. Outre que certains habitants sont encore en vacances, le problème s'est peut-être déplacé vers un autre alignement de poubelles, un peu plus loin.  Cependant si le bonhomme était disert et joyeux de sa nouvelle fonction, encore la semaine dernière. Je l'ai trouvé maussade, ces derniers jours. La question est : tiendra-t-il le coup encore longtemps ? ce qui revient à se demander si la rétribution de son travail existe et si elle est suffisante. Cela ne m'étonnerait pas que les municipaux aient estimé qu'il serait assez payé avec les objets qu'il pourrait récupérer. Et là, ils exagèreraient. Après tout, 8% de l'impôt foncier est destiné au traitement des ordures,


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