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    http://www.kamikazegirls-lefilm.com/

    complètement excellent, j'ai passé un bon moment

    bon, mon compagnon, a dormi un peu, mais il dit quand même avoir aimé

    bien sûr, une histoire d'ados en quête identitaire mais ça décoiffe quand même, tout à la fois doux et brutal, du décapant gentil, de l'à-propos et une grosse note d'optimisme puisqu'on en sort en se disant que "tout n'est pas perdu" il y a quand même des gens légers légers comme la pensée 


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  • EDF-GDF

    (déjà!)

    Gaz de France souhaite majorer ses tarifs pour satisfaire sa clientèle  (l'Aurore, 1er juillet 1976)

    Extrait de La plage d'après Marie Darrieusecq dans une nouvelle du même nom tirée du recueil Zoo:

    "La plage est mâle et femelle, cambouis et crinoline, abysses et cachalots. Dans l'enfance et sur la plage, lieux conjugués, s'apprennent les limites: leur incertitude, le doute. c'est la plage qui, grain par grain, donne aux enfants leur première idée de l'infini. Les repères se déplacent, marée haute et marée basse; algues, bois flotté; os de seiche, bouteilles en plastique, coquilles vides et mouettes. La plage résiste à ce que je sais du monde terrestre: le passé et le présent, la vie et la mort, le masculin et le féminin; puisque ni le sable ni l'eau n'ont d'âge, puisque tout se mélange, bord de l'eau et bord du sable; les semences flottent au hasard des vagues et les épaves servent de jouets, les algues échouées sont vivaces. L'univers est mouvant, indécis mais stable. Déjà, je suis à ce rendez-vous, la mer, toujours présente et toujours différente, et les chansons recommencent..."


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  • Fin d'après-midi à la plage.

    Regretté de ne pas avoir pris la chienne avec nous car il n'y avait pas grand monde.

    Trop de vent et pas vraiment chaud, ce qui n'empêche qu'il faisait au moins 20/22° mais pour ici, ce n'est pas suffisant, voilà.

    Je m'étais copieusement et inutilement enduite de crème indice 15.

    Tant pis. Beaucoup de vent veut dire maintenant beaucoup de kytesurfers, roulant dans les vagues.

    ça distrayait bien de les regarder se renverser mais mine de rien ils deviennent tous meilleurs d'année en année.

    même plus rigolo, ni figures fantastiques, ni maladresse épiques

    c'est juste comme regarder des poissons rouges dans leur bocal.

    J'ai quand même trempé les pieds dans l'eau mousseuse, elle n'était même pas froide.

    Eu envie de me baigner, du coup. Mais la mer s'agitait, creusait trop le sable et je nage comme une endive flottant dans une cave inondée.

    En plus ma forme n'est pas des plus top.

    Bref je me suis rencanaillée à côté de mon cher et tendre, au fond de mon siège de toile, à observer les gens autour de moi.


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  • Dans la salle où tous logeaient, il occupait un angle. Tout au début, il en était heureux. Il avait un toit au-dessus de la tête, une couverture, des compagnons. Mais lorsque jour après jour, il les vit faire cercle devant ses yeux, il se sentit exclu et il s’endormit immédiatement ; il était peut-être 16h à peine. Vers trois heures du matin alors que tous étaient assoupis, il prit ses cliques car il ne pouvait rien faire sans, et partit sans demander son reste, puisque ces gens-là n’avaient pas le sens du partage. Quant aux claques qu’il recevait quotidiennement, il fut content de les abandonner là en espérant qu'il ne tendrait plus jamais la joue, par réflexe.

    Ils mirent du temps à s’apercevoir de son départ. C’est un jour que deux d’entre eux ramenèrent une table à discours récupérée dans une ancienne université, qu’ils constatèrent que le bonhomme n’était plus là pour remplacer le 4e pied qui manquait.


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  • Les voiles des kytesurfers dessinaient des lunes dans le ciel brassé par le vent.


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