• Je ne sais pour vous mais moi, quand je cause à quelqu'un, je maintiens toujours une certaine distance entre lui (elle) et moi... me tenir à plus d'un mètre de mon interlocuteur ne me dérange pas, bien au contraire et si celui-ci s'approche à moins de 90 cm, j'ai tendance à reculer ce qui peut parfois vexer ou être interprété à mon désavantage...



    S'il y a bien une chose que j'ai remarqué depuis longtemps, c'est que ce comportement est aussi bien un fait culturel qu'il est parfois révélateur d'une personnalité particulière...



    Ainsi, globalement, les gens du sud ont tendance à réduire cet intervalle tandis que ceux du nord, l'amplifient.



    L'anthropologue américain Edward T Hall a particulièrement étudié la communication interculturelle et parmi ses modes d'expression, cette distance entre deux personnes qui entrent en relation et la manière dont elle varie selon les groupes sociaux et culturels et l'a nommée « proxémie ».



    Pour chaque culture, entrent en ligne de compte les situations traversées, qui entraînent un rapprochement dans ce que l'on appelle la « sphère intime » ou  éloignement « sphère publique » selon la qualité relationnelle des locuteurs, mais aussi leur rang social, leur âge, et les lieux de rencontre.



    Edward T Hall établit ainsi une territorialité privée et une territorialité publique qui varient selon les pays et les latitudes  et engendrent toute une série de comportements subtils qu'il décrit notamment dans son livre « La dimension cachée ».



     



     


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  • ce matin, sur mon chemin, j'ai croisé une petite chatte égarée, au museau crispé, au regard éperdu

    je lui ai demandé si elle voulait m'accompagner et elle m'a suivi jusque chez moi

    quelques heures après, dûment nourrie et caressée par les uns et les autres, elle s'est endormie auprès de l'un de mes fils, sur un canapé comme si elle avait toujours vécu avec nous

    au matin suivant, elle est partie et nous ne l'avons plus jamais revue


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    vu au Palace, centre ville, ciné nouvellement rouvert, le film Tunisien Bab'Aziz, le prince qui contemplait son âme


    un très très beau film mystique tourné dans le désert que je vous conseille de visiter s'il passe chez vous


    c'est l'histoire d'une dernière traversée, celle d'un grand-père derviche et de sa petite fille qu'il initie au soufisme


    je me suis prise à regretter une nouvelle fois notre silence trop pesant sur le mysticisme chrétien


    est-ce l'Islam qui doit nous faire redécouvrir la spiritualité ?


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    Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan





    "ils" ont dit que c'était la meilleure comédie de l'année et "ils" ont probablement raison car la fin de l'année n'est plus bien loin





    de l'humour truculent qui saute les barrières et qui n'en a rien à faire du bon goût, c'est vrai que ça fait du bien





    même si l'on est un peu déçu, puisque passée la première scène tout à fait hilarante cela ralentit un peu et qu'il y a quelques creux





    il y a encore cependant de quoi se régaler, notamment lors de la scène du stade que je ne dévoilerai pas à ceux qui ne l'ont pas encore vue et la bagarre rabelaisienne entre potes n'est pas mal non plus par son audace, jamais vue si je réfléchis bien





    ce qui était un peu aberrant car le porno et le gore ont suffisamment rodé le spectateur pour que les réalisateurs puissent se permettre plus de culot en matière de comique





    et ce perso de Borat qui possède de façon innée l'audace de la vérité crue de celui qui dit les choses telles qu'elles sont et sans penser à  masquer cruauté, intolérance et pulsions instinctives, est tout simplement génial





    et magnifiquement interprété par Sacha Baron Cohen, comédien juif et britannique qui s'est fait notamment connaître sous le pseudo d'Ali G à la télévision puis au cinéma en 2002  ( faudra que je le vois celui-là !)





    par contre l'immersion du reporter kazakh dans la société bobo américaine est si crédible et proche de la vérité que cela m'a rappelé certaines images de Michael  Moore





    il est vrai que par moments, cette satire loufoque prend réellement les dimensions d'une vraie critique sociale et politique mais n'est-ce pas le fait de tout vrai comique même si le but du départ n'était que de faire rire





    un truc amusant et révélateur reste qu'il a failli être censuré car l'état kazakh menaçait de poursuivre pénalement l'auteur du personnage qui caricaturait sa culture et ses habitants mais qu'aujourd'hui, il veut au contraire lui décerner le prix Tarlan créé en 1999 pour soutenir les talents artistiques et scientifiques au Kazakhstan puisque ce film a apporté l'intérêt du public pour leur pays qui restait peu connu


    les Kazakhs n'étaient d'ailleurs pas les seuls à avoir mal réagi, les Américains aussi, avaient été scandalisés, veulent-ils maintenant également lui décerner un prix  ?  je n'en suis pas sûre Mort de rire


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  • ce matin, 4h, incendie de poubelles, source de danger pour les habitants et les immeubles 


    fait divers banal, régulier, qui exigent d'inutiles interventions coûteuses de véhicules, de matériel, de pompiers et de police,


    sans compter plus de boulot pour les éboueurs, l'obligation d'envoyer un service de nettoyage spécial



    ce n'est pas tout de constater


    que peut-on faire contre cela ? peut-être davantage de vie de quartier ? voir ce qu'il y a à faire localement, au niveau associatif ?


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