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    Le Dalhia noir, un film de Brian de Palma, d'après un bouquin de James Ellroy, lui-même inspiré d'un fait divers, le meurtre d'une jeune actrice surnommée le Dalhia noir pour son abondante chevelure noire.






    Ellroy, tout enfant, fut obsédé par ce crime, non seulement parce qu'il fut commis peu après l'assassinat de sa propre mère mais aussi en raison des atrocités commises sur la victime qui fut suppliciée avant d'être coupée en deux.






    Le film, vu voici une dizaine de jours, ne m'a laissé que peu de chose sinon son ambiance de roman noir des années 50.




    De ce point de vue, rien ne manque, ni héroines dans leurs chics atours, robes noires décolletées sur peau blanche, lèvres rouges, iris bleu vif. Femmes fatales dont la pire n'est pas celle que l'on croit. Ni la folie de tous ses protagonistes, jusqu'au  policier égaré, torturé, bousculé par ses passions et ses obsessions, semblable en cela à l'écrivain qui a voulu lui donner corps et âme.




    La scène que j'ai trouvé la plus remarquable, est sans doute celle où des policiers visionnent la séquence du bout d'essai tourné par Elisabeth Short, en vue d'obtenir un rôle. Mia Kirshner qui interprète le rôle, offre une prestation bouleversante qui redonne une dimension humaine et complexe à la victime et justifie l'intérêt que son personnage a suscité.


    Mia Kirshner




    Elisabeth Short dite Beth ou le Dalhia noir







    Un film esthétique comme toujours chez de Palma, plus à contempler qu'à comprendre car le meurtre n'a pas été élucidé et les chemins choisis par ceux qui ont voulu s'en inspirer, sont rien moins que tortueux, puisqu'ils tentent d'expliquer l'impossible imaginaire qui pourtant prend forme en ce cauchemar qu'est la torture et le meurtre commis sur la personne d'Elisabeth Short. 




     Un site qui vous en dira davantage...




    http://www.dahlianoir.fr/


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  • Une bonne nouvelle, le ciné Le Palace au centre ville, a rouvert ! Nous avons de nouveau un cinéma à Béziers où toutes les salles avaient fermé, une à une.


    Il m'a fallu passer dans l'Avenue St Saens, par hasard, pour m'en rendre compte.


    C'est vrai que je ne lis pas les journaux locaux mais quand même !


    Quelques flyers auraient pu le signaler, je suis sûre ne pas être la seule à l'avoir ignoré.


    En tout cas,  c'est un retour attendu mais ce sera peut-être difficile de revenir aux anciennes habitudes. 


    Il faudra que  nous fassions un petit effort pour remplir les salles afin qu'il ne soit pas de nouveau fermé.


    Un truc, pourquoi pas d'abonnement mensuel avec films à gogo ? Cela serait sans doute plus avantageux que de projeter des films dans des salles vides. 


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  •  paysagesandins.123.fr/<wbr>pages/pays2.htm.


     


    Un poème péruvien de Enrique Pena Barrenechea (1904-1988)



    (pardon pour les fautes d'accent et de ponctuation, flemme de trouver la police qui convient Clin d'oeil)



    Hace tiempo que repito



    este cantar:



    El mar, la sombra, tu,



    la soledad.



     



    Hace tiempo que quiero irme



    - cielo o mar -



    pero todo se vuelve garfio



    y me sujeta. Qué se hara !



     



    Hace tiempo que digo: Como,



    no puedes andar ?



    Y camino, pero entonces



    tu quedas atras.



     



    Y en este juego de encontrarte



    y en esta angustia de llegar,



    otras son los naves que pasan,



    y el mar igual, igual, igual.


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  •  l'illustration présente le "tchervoniets" russe, le billet de 10 roubles



    Selon l'écrivain russe Ilya Ilf dont je lis en ce moment les Carnets qui ont été publiés récemment, une lokche est un mot de son "pays" natal, Odessa en Ukraine, qui désigne "une tromperie, une arnaque" autrement dit en ces époques troublées des années vingt où les renards se disaient végétariens pour ne pas perdre la face, une "côtelette" !  



    Et d'illustrer le mot, à moins que ce ne fut le contraire, en racontant combien les gouvernements défilèrent en Ukraine, 14 pouvoirs successifs entre février 1917 et février 1920, chacun faisant frapper sa monnaie qui ne valait pourtant plus rien (des lokches!) le Trésor s'étant vidé.




    Notons qu'aujourd'hui la Hryvnia ukrainienne reprend l'une des unités monétaires de l'époque émise par la Rada centrale d'Ukraine le 1er mars 1918, peu après avoir déclaré son indépendance en janvier 1918, elle coexista avec d'autres monnaies en circulation puis disparut progressivement avec le "tchervoniets" russe, le billet de 10 roubles, et tout à fait, lorsque l'Ukraine devint officiellement soviétique en 1922.


    le billet de 100 hryvnia en 1918



     


    le billet de 100 hryvnia, aujourd'hui



    www.uazone.net/<wbr>Hryvnia/hryvnia.html.


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  • Tash ma tash: ça passe ou ça casse est une série de la TV saoudienne diffusée pendant le Ramadan.





    Plébiscitée par les Saoudiens, le sit-com aborde avec humour les difficultés et les interdits de la société saoudienne, utilisant les procédés de l'absurde et du non-sense.





    Un blog qui en parlera mieux que moi





    http://www.canalblog.com/cf/fe/tb/?bid=145386&pid=2830113





     un article de l'Institut de Recherches des Médias au Moyen Orient relate le débat et les discussions orageuses qu'a suscité l'un des épisodes de cette série, sur le thème de l'extrémisme en milieu scolaire, .





    http://www.memri.org/bin/french/articles.cgi?Area=sd&ID=SP84005


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