• Vu L'antisémite, et je trouve le film ennuyeux pour ne pas dire pire.

    S'il y a de l'humour, il se retourne plutôt contre Dieudonn, l'humour est dans la co-production franco-iranienne, et dans la volonté finale de proclamer "on est tous différents mais tous copains" dit autrement mais je ne me souviens même plus comment, tant je m'assoupissais. La conclusion nie la caricature de l'ensemble. L'impression déségréable vient que le personnage n'est pas simplement ubuesque. Mais que l'auteur-acteur a voulu déguiser sa vérité, encore et encore, si bien que tout reste assez confus et contradictoire.

     

    Il n'y a pas d'humour à ressasser les sempiternels clichés : "il y a des juifs partout (sous entendu, aux postes clés et même, pour faire bon poids, chez les juifs anti-juifs), surtout quand c'est éminemment vrai. Quant au révisionnisme historique, il y a là le délire de celui qui prend ses crises mystiques au pied de la réalité ordinaire, ce n'est pas vraiment marrant sauf lorsque c'est un bon auteur de SF qui en fait une histoire à en rire comme Sheckley par exemple, qui, d'ailleurs, me semble-t-il, est juif.

    L'impression d'ensemble mène à la moulinette des années Christophe Averty et au style hara-kiri que j'ai appréciés, adolescente, à leur sortie, mais ici, c'est plutôt du chiffon à éponger ce qui en reste et la serpillère est usée à force d'essuyer les flaques de pipi-caca et dégueulis en tous genres

    de toute façon, en ce moment, tout devient terriblement bobo, avec l'antisémite c'est du dadabobo

     

    Le film reste souvent au niveau d'un chat sur msn et c'est son interdiction à l'affiche qui pose le problème, interdire quoi ? l'expression d'une série de constats débités sur le ton grossier de l'amertume

    Je reconnais en la faveur de Dieudonné que le sujet est difficile puisqu'il est soumis à l'opprobre, ce qui était une évidence au moment où il a décidé de le mettre en route.

    Et l'on peut affirmer que L'antisémite, comme tout film qui parlerait d'un nanti quelconque, ouvre quand même le débat des dissensions entre communautés culturelles, quand les unes paraissent riches et puissantes et les autres faibles et pauvres ou en voie de l'être, est-ce que la rumeur est vraie ou fausse, n'est-elle que commérage malfaisant ? là est la question dont on aimerait parfois causer, mais non !

    Tout débat est interdit dans notre pays où notre liberté est cadrée et circonscrite et se doit d'être bon chic bon genre, particulièrement pour les vieux Français qui doivent donner l'exemple. Langue de sapajou pour certains, langue d'acajou ciré pour d'autres, le Français nouveau, revu et corrigé, ne permet aucun échange verbal quelque peu poussé.

    quitte à interdire quoi que ce soit, on ferait mieux de censurer Saw par exemple et tout ce tas de films qui ne peuvent que permettre l'émergence du sadisme et de la cruauté

    mais interdire l'opinion, la pensée et son expression, fut-elle maladroite, blessante et lourdaude, quel scandale !


    votre commentaire
  • Ci-dessus, un cristal de grenat brut, emprunté à Wikipedia.

    Lorsque nous pensons pierres fines, il nous vient en tête, rubis, diamants, émeraudes etc, peut-être une dizaine de noms célèbres, une vingtaine tout au plus, à moins que l'on ne soit l'un des amateurs fréquentant le site ClassicGems, qui présente une incroyable collection de pierres précieuses et semi-précieuses, dont quelques unes fort rares. Pour chacune d'elles classées par ordre alphabétique, ClassicGems dresse une fiche signalétique illustrée par une photo. La plupart sont proposées à la vente mais toutes ces pièces de collection ne peuvent être montées en bijou puisque certaines, malgré leur beauté, sont radioactives et donc toxiques.

    Un site à visiter, pour s'informer, pour admirer quelques merveilles de la nature encore embellies par la main de l'homme, et, pourquoi pas, faire ses emplettes...

    A ce propos, l'appellation "pierre précieuse" a été abrogée en 2002 au profit de "gemmes" qui regroupe toutes les pierres fines.


    votre commentaire
  • Au bout de la nuit de Tess Gerritsen

    Cool Effectivement quand on tient ce bouquin, on le garde jusqu'à ce qu'on ait fini de le lire ou que l'on s'endorme malgré soi (tout peut arriver !)

    Bouquins-feuilletons !

    Il fait partie de la série Jane Rizzoli/Maura Isles de Tess Gerritsen.  Au bout de la nuit a reçu le prix Nero Award du meilleur roman policier 2006.

    Voir le site officiel et le blog de Tess Gerritsen.

    Argument

    Le thème met en scène le trafic d'êtres humains aux USA. Ici, des femmes venues de Russie et d'Europe de l'Est grâce à des réseaux maffieux qui les font entrer au Mexique puis les transfèrent et les séquestrent clandestinement aux States où ces migrantes sont utilisées comme prostituées pour du sexe extrême et sans limites.

    Le roman est bien construit et le suspense tient jusqu'au bout tant les personnages principaux (et récurrents), à savoir une femme médecin légiste et une femme flic rattrapée par son destin de mère, ont parfois des difficultés à discerner le bon du méchant surtout quand le pouvoir est corrompu et que l'on se prend à douter de chacun des rouages de l'autorité.

    L'auteur

    Tess Gerritsen est toubib, ce qui donne de la précision à certaines descriptions et donc de la crédibilité à l'histoire criminelle dont elle conçoit le récit. Elle est considérée comme une spécialiste du roman de "suspense médical" thème qui anime plusieurs de ces romans qui sont devenus des best sellers.

    L'intrigue du bouquin est bien menée, le style clair et net sans fioritures inutiles permet cependant au lecteur de développer de l'empathie vis à vis des gens croisés dans le roman dont on peut suivre l'histoire de vie en arrière-plan, d'un livre à l'autre. 

    Quelques infos sur le trafic d'êtres humains à fin d'exploitation.

    Sur le site fondationscelles.org, on nous donne le texte de l'article de loi, concerné :

    La traite des êtres humains est définie comme « le recrutement, le transport, l’hébergement ou l’accueil de personnes, par la menace ou le recours à la force ou à d’autres formes de contrainte, par enlèvement, fraude, tromperie, abus d’autorité ou d’une situation de vulnérabilité ou par l’offre ou l’acceptation de paiements ou d’avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant autorité sur une autre aux fins d’exploitation. L’exploitation comprend au minimum, l’exploitation de la prostitution d’autrui ou d’autres formes d’exploitation sexuelle, le travail ou les services forcés, l’esclavage ou les pratiques analogues à l’esclavage, la servitude ou le prélèvement d’organes» (article 3 du Protocole des Nations Unies visant à prévenir, réprimer et punir la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, 2000).

    La fondation pour la dignité et les droits des femmes indique

    De nos jours, le trafic humain est monnaie courante, à tel point qu’il représente l’une des trois activités criminelles les plus lucratives au monde, après le trafic illégal de drogues et d’armes.
    Les victimes sont trafiquées contre leur gré - elles sont trompées, leurrées par de fausses promesses ou encore forcées. Les trafiquants violent les droits humains fondamentaux de leurs victimes, qui sont dépourvues de leurs droits de libre-circulation, d’auto-décision, de contrôle sur leur corps et esprit, de contrôle sur leur avenir.

    Lire aussi les informations données par le Mouvement Nid-France.



    votre commentaire
  • Petit cliché pris dans une surface habillement et chaussures dans la zup de Béziers, au hasard d'une courte ballade shopping.

    Si cela n'avait pas été inopportun par rapport aux entreprises concernées, nous aurions pu photographier un lot de briquets cannabis sur le comptoir d'un bazar en centre ville, prendre divers clichés de cendriers "cannabis et joints rasta" dans diverses surfaces, d'autres, de boucles d'oreilles, pendentifs et surtout piercings de toutes sortes chez les différents perceurs que compte la ville pour la simple et bonne raison que tous les catalogues des grossistes en piercing ont dans chaque catégorie, des produits ornés d'une feuille.

    Je ne parle évidemment pas des magasins de plage ni de ceux du Cap d'Agde, mais nous ne sommes déjà plus dans la juridiction concernée m'avait dit le procureur (?!!!)

    etc. etc.

    Tout ceci pour dire que nous sommes parmi les seuls vendant de la bijouterie fantaisie à qui il est formellement interdit de vendre ce type d'articles puisqu'il y aurait là une récidive aggravée d'incitation à la consommation de cannabis.

    Cependant la plupart des journaux ou magazines ont, au moins eu, une fois, une feuille de cannabis en couverture sous un prétexte ou un autre.

    Plusieurs ouvrages en librairie exhibent également la dite feuille.

    Les médias sont tout enfumés

    A la médiathèque locale, on trouve à emprunter Weeds qui est une série américaine largement tox et bel et bien illustrée en couverture du dvd comme au générique des divers épisodes, de la fameuse feuille.

    Bref, être assigné en correctionnelle pour cette raison, à savoir, vendre des produits portant cette feuille, comme nous l'avons été, être condamné à des amendes pour cette raison n'est que la démonstration flagrante qu'aujourd'hui, nous sommes inégaux devant la loi, dès lors que nous avons une gueule et des manières qui ne plaisent pas et, surtout que nous n'avons pas les moyens de nous payer un bon avocat.

    Bon, c'était ma crise de parano du jour... ou plutôt une remontée de bile, un moment d'aigreur et d'amertume...


    votre commentaire
  • Le printemps s'annonçait à travers les couleurs avivées des fleurs du marché.


    votre commentaire