• Le labyrinthe de Pan

    Le Labyrinthe de Pan du réalisateur mexicain Guillermo de Toro

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    Le synopsis d'après Allo ciné    http://www.allocine.fr/film/anecdote_gen_cfilm=57689.html


    Espagne, 1944. Fin de la guerre.
    Carmen, récemment remariée, s'installe avec sa fille Ofélia chez son nouvel époux, le très autoritaire Vidal, capitaine de l'armée franquiste.
    Alors que la jeune fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre près de la grande maison familiale un mystérieux labyrinthe. Pan, le gardien des lieux, une étrange créature magique et démoniaque, va lui révéler qu'elle n'est autre que la princesse disparue d'un royaume enchanté.
    Afin de découvrir la vérité, Ofélia devra accomplir trois dangereuses épreuves, que rien ne l'a préparé à affronter...


    Les signes sont là, le labyrinthe s'ouvre mais en sortir reste l'aboutissement d'une succession d'épreuves.


    Le cadre est nommé, l'Espagne fasciste de Franco, son méchant Capitaine Vidal qui tue et torture à tour de bras menaçant d'atteindre la jeune fille qui habite en sa demeure, dans son esprit et dans sa chair, d'abord par l'intermédiaire de sa mère qui en attend un enfant et que cette grossesse a rendu malade, puis à travers sa nouvelle amie, l'intendante Mercedes, proche des partisans républicains.


    L'alternance entre séquences se déroulant dans un monde matériel alourdi par le nationalisme de Franco et où se débattent cruellement bons et méchants, et les séquences où Ofélia entre en initiation  grâce à une interface de symboles et de référents culturels magiques et occultes inscrits dans la végétation et dans la pierre ainsi que dans toute une topographie qui en permet l'itinéraire, est d'abord surprenante puis parfaitement cohérente.


    Ainsi la sensibilité de l'adolescente, exacerbée par les évènements qui la retiennent prisonnière d'un enfer contre lequel elle reste impuissante, la conduit à relever sur son chemin les signes qui la mèneront au bout du labyrinthe, vers la sortie en un monde parallèle qui lui confère son rang véritable de princesse.


    Toutes les crédibilités se mêlent en ce film fantastique, le fait historique que l'on ne peut nier d'une part mais de l'autre toute une série de références à des figures et des monstres mythologiques, des métamorphoses et des rites rendus familiers par les contes et les légendes grecs mais aussi celtiques, l'Art de Goya et la littérature britannique et le cinéma qui l'interprète comme celui de Disney entre Alice, Peter Pan et la fée Clochette...


    Une merveilleuse  composition pour Pan le satyre interprété par Doug Jones que l'on peut voir sur l'affiche américaine et qui joue aussi le rôle de l'ogre avide dans une des meilleures et des plus troublantes des séquences de ce film


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