• Dictionnaire philosophique Pp. 136-137

    J'adore Voltaire quand il se moque des Grecs et des Romains

    « Le langage de l’erreur est si familier aux hommes, que nous appelons encore nos vapeurs, et l’espace de la terre à la lune, du nom de ciel […]. Si on avait demandé à Homère dans quel ciel était allée l’âme de Sarpédon, et où était celle d’Hercule, Homère eût été bien embarrassé : il eût répondu par des vers harmonieux. […] Mais les anciens n’y entendaient pas tant de finesse ; ils avaient des notions vagues, incertaines, contradictoires, sur tout ce qui tenait à la physique. On a fait des volumes immenses pour savoir ce qu’ils pensaient sur bien des questions de cette sorte. Quatre mots auraient suffi : ils ne pensaient pas. » (Pp. 136-137.)


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  • En voici une très zen, tirée de La nouvelle bible de l'humour juif de Dory Rotnemer-Ouaknin


    Myriam lève la main en classe pour poser une question à l'institutrice:


    - Maîtresse, à quoi servirait un "g" dans Myriam ?


    - Mais, répond la maîtresse, il n'y a pas de "g" dans Myriam.


    - Et pourquoi n'y aurait-il pas de "g" dans Myriam ? reprend la petite


    - Mais à quoi servirait un "g" dans Myriam ?


    - C'est bien ma question, Maîtresse, à quoi servirait un "g" dans Myriam ?


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  • pêché je ne sais plus où (mais j'ai gardé le nom de l'auteur !) et à retenir et multiplier pour la verve


     




    Pourquoi éternue-t-on ?



    Dans la haute Antiquité, les dieux, pour punir certains hommes d'un penchant quasi pathologique à la fornication, les frappaient d'une "inversion des appendices". Le nez devenait sexe et vice versa. Eternuer en public était considéré comme le comble du mauvais goût. Les honnêtes femmes rougissaient en détournant la tête. On aura deviné que cet éternuement n'était rien d'autre qu'une forme d'éjaculation nasale; la semence empruntait cette voie. Telle était la volonté des dieux.



    Aujourd'hui, les dieux sont morts et il n'existe que des raisons bien communes pour justifier l'éternuement: rhumes, grippes, allergies, etc. Toutefois la réputation faite aux hommes au long nez d'être des tringlomanes de haute volée doit se comprendre comme la revanche des fornicateurs sur l'antique malédiction. D'ailleurs, un adage de Haute-Normandie ne proclame-t-il pas "si dix fois éternuera, cent fois baisera" traces d'une abjecte flétrissure tombée en déshérence.



    Bernard Hreglich


    vous me croirez en vérifiant mais sur google pas une seule photo d'un mec éternuant, juste des femmes et un enfant !


    faut donc croire qu'une bite en action est bien moins choquant qu'un nez masculin en train d'éternuer


    on se gausse, là, non ?


    le dessin est piqué sur le site du Pr Meyermann, celui qui vous informe qu'il est impossible de se lécher le coude et que 75 % des gens qui auront lu cette information auront essayé de le faire  


    http://idem6080.lautre.net/rubrique.php3?id_rubrique=26


     


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    quelques citations prélevées dans Qu'en pense Bourcagneux (village) de Jean-Jacques Cripia dans la série, je lis des bouquins d'humour





    Les vieux





    A son âge, il dort ? Mais c'est vachement dangereux de dormir à cet âge, c'est au lit qu'il y a le plus de vieux qui meurent !





    Té ! La vieille qui sort du bénitier ! eh bé Mamie, elle était bonne ?





    Maintenant, les vieux, à part aller à Andorre se saouler, ils sont bons à rien !





    Les femmes





    Depuis l'accouchage, j'ai tout qui me tombe en bas et c'est pas drôle, ça s'appelle une descente d'orgasme.





    Comme prénom de fille, j'avais pensé à Jésus aussi... Mais ça fait prétentieux, parce que, quand même, c'est qu'une fille.





    Moi aussi, j'ai un côté midinette, il m'arrive parfois d'écouter les infos à la télé.





     





    Les hommes 





    On dira ce qu'on voudra, une femme, c'est une présence, surtout quand elle est là...





    Moi, je suis content... Physiquement je suis plus près de Jugnot que d'Alain Delon mais j'ai tout qui marche... J'ai des légumes au jardin, je m'achète un peu de côtelette par là des fois à Tchopy... Je suis pas riche parce que pour être riche faut avoir les moyens... Je m'approche pas trop des églises ni des mosquées parce que ça fait de l'ombre et je m'approche pas trop des femmes parce que ça brûle... résultat: heureux ! 





    J'ai vraiment changé, tu sais. J'ai pris un tournant à 360° dans ma vie.





     





    Le tourisme





     Ici, dans notre établissement, on applique la charte des gîtes et des tables d'hôtes, parce que quand même, on peut pas faire manger n'importe quelle cochonnerie aux touristes, il faut que ce soit des cochonneries du pays.





     - Qu'est-ce que vous voulez comme sandwiches ? pâté, jambon, fromage, saucisson ?



     - Pâté !  



     - Je peux pas, j'ai plus de pain !





    La Bretagne connaît la sécheresse la plus importante de ces dix derniers jours.





     





    Divers





    Moi, quand j'étais petite... Eh bé un jour j'avais trouvé un carembar par terre eh bé je l'avais mangé eh bé c'était une limace orange... Eh bé c'était bon... Moins bon que le carambar évidemment... Mais pour être une limace, c'était bon...





    Un portuguais qui est raciste ! Tu te rends compte ? C'est l'hôpital qui se fout de l'infirmerie.





    L'autre jour, il y a un forcené qui s'est retranché chez lui, c'étauit un vieux tout seul, avec un fusil, eh bé, ya eu quarante gendarmes plus le GIGN... pour s'en occuper. Un jour, y aura un gamin avec un fléchard et un opinel, ils enverront les casques bleus.





    Les militaires ils vont où on leur dit d'aller parce qu'ils paient pas les transports.





     


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    Place de la Bastille, la Colonne de Juillet commémore les Trois Glorieuses 




    si les trente glorieuses sont bien connues car toutes proches, on parle peu des trois glorieuses de 1830 qui mirent fin à la Restauration pour démarrer la monarchie de juillet qui, née d'une émeute finit à la suivante, en 1848




    ces 3 jours de révolution parisienne, en juillet 1830, motivés par les 4 ordonnances de St Cloud qui venaient encore restreindre des libertés républicaines déjà mal en point , mirent fin au règne de Charles X qui abdiqua




    désormais, il est décrété que la succession royale ne peut s'établir selon l'ordre naturel (de père en fils) mais par choix populaire




    c'est ainsi que Louis Philippe 1er devint Roi des Français




    une anecdote amusante (fable, dirons certains) tirée des Souvenirs d'un médecin de Paris du Dr Poumiès de la Siboutie




    Cela se passe durant ce troisième jour d'insurrection populaire  le jeudi 29 juillet 1830, au matin.




    Le Dr Poumiès de la Siboutie se trouvait sur le quai Malaquais.




    Il n'y faisait pas bon. Toutes les fenêtres et terrasses du Louvre étaient garnies des Suisses de la garde tirant sur les groupes qui se formaient. C'était le dernier effort de la défense, qui, vers midi, fut forcée de capituler et d'évacuer ce poste suprême.




    "Je vis là, une chose incroyable qui eut pour témoins plus de deux mille personnes. Un homme d'une cinquantaine d'années déboucha sur le quai Voltaire par la rue de Beaune. Il était proprement vêtu, tenait un livre à la main dans lequel il paraissait lire fort attentivement ; il traversa le quai d'un pas lent, gagna le trottoir qui longe le parapet du quai et se dirigea vers le pont des Arts. Il devint le point de mire des Suisses qui lui tirèrent plus de deux cents coups de fusil. Rien ne put le distraire de sa lecture : il était sourd à nos cris comme il était indifférent aux coups de feu. Nous le suivîmes des yeux longtemps ; il arriva à la rue de la Seine, dans laquelle il entra sans avoir reçu la moindre blessure."


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