• Je viens de m'apercevoir que des erreurs d'attribution des emprunts de docus à la médiathèque peuvent facilement être générées. Il suffit d'un peu de distraction de la part de l'emprunteur: qu'il n'attende pas que le mot "fin" s'affiche sur l'écran tactile afin de conclure son action. Alors, si le suivant n'a pas la présence d'esprit (et l'honnêteté) de mettre fin aux emprunts de celui auquel il succède et que le l'emprunteur précédent avait encore la possibilité d'emprunter d'autres docus, le suivant pourra faire attribuer livres, cd ou dvd sur le compte de celui-ci.

    Moi-même, par étourderie, me suis-je faite prendre. Parce que, sans doute, je n'avais pas appuyé sur le mot fin après avoir passé tous les ouvrages, des documents que je n'avais pas empruntés m'ont été réclamés. Par contre, un dvd qui avait glissé derrière l'une de mes étagères et que je viens récemment de retrouver et de rendre, ne m'avait jamais été réclamé.

    Je crois que le personnel devrait accompagner chaque nouvel inscrit dans sa démarche d'emprunt et insister sur l'obligation d'y mettre fin lorsqu'il a passé tous ces docus et sur les conséquences s'il oubliait de le faire et tout au moins rappeler aux distraits d'y procéder grâce à un affichage à côté de chaque point d'emprunt.

    C'est un truc tout bête mais je pense ne pas être la seule à avoir fait ces erreurs et l'on comprend combien doivent se multiplier les difficultés de gestion des ouvrages alors que la fréquentation de la médiathèque s'accroît.

    http://www.mediatheque-beziers-agglo.org/

     

     


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  • Un très beau film de John Cassavetes que ce Minie et Moskowitz qui dit l'histoire d'une rencontre amoureuse entre deux personnes étrangères l'une à l'autre. L'amour n'est bien sûr qu'une histoire de peau, et aussi de conscience et de mode vibratoire. 

    Cassavetes avait un sens unique pour saisir la vérité des personnages dans leur absolue différence, celle qui échappe à tous. L'étrangeté de l'humain le plus simple, sa complexité déployée en toutes circonstances même les plus dérisoires permet de dessiner une fresque où l'individu est pris dans le tourbillon de ses émotions en toute lucidité pascalienne.


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    Enfant (c'est à dire dans les années 60), je préférai les Aventures Excentriques de Paul d'Ivoi aux Voyages extraordinaires de Jules Vernes. Je les trouvai plus romantiques. Et l'un de mes livres de chevet lu et relu était Les Aventures merveilleuses mais authentiques du Capitaine Corcoran d'Alfred Assollant que je jugeais désopilantes et chevaleresques tout à la fois. je viens d'ailleurs de m'apercevoir que je ne suis pas la seule à penser ainsi si j'en crois le site du département de la Creuse.

    http://www.encreuse.com/personnalites/assolant/

    "ASSOLLANT et son influence "
    Alfred assollant a marqué des générations, ainsi dans le fameux bob Morane "la vallée infernale", on peut lire :
    "Il (Bob) trouva seulement un roman qui avait enchanté ses jeunes années et que, avant de quitter la France, il avait emporté comme une sorte de relique. C'était "Le Capitaine Corcoran". L'auteur y relatait les aventures et mésaventures d'un Français chevaleresque et audacieux qui parcourait les Indes en compagnie de son tigre apprivoisé, y faisait la guerre et y épousait une belle princesse". (Chap. X)
    Sans Assollant, point de LUPIN puisque Maurice Leblanc avoua "Les auteurs qui ont pu m'influencer sont plutôt ceux de mes lectures d'enfant : Fenimore Cooper, assollant, Gaboriau, et plus tard, Balzac, (...)."
    Mais d'autres auteurs moins aventureux citent assollant comme une référence : Sartre dans "Les Mots" en fait une source d'inspiration : "Cette fois, j'ai touché le fond. Il ne me reste plus qu'à prendre sur la table "les Aventures du capitaine Corcoran", qu'à me laisser tomber sur le tapis, ouvrant au hasard le livre cent fois relu [...] Corcoran fait des battues dans la bibliothèque déserte, sa carabine sous le bras, sa tigresse sur les talons. [...] Tout à coup Louison, la tigresse, se met à gronder, Corcoran s'immobilise : voilà l'ennemi. C'est le moment palpitant que ma gloire choisit pour réintégrer son domicile." et Léon Daudet, fils d'alphonse dans "L'homme et le Poison" fait même du nom "corcoran", un syndrome pour qualifier des hallucinations cocaïniques : " Un explorateur célèbre, ayant fait, pour voir, une piqûre de cocaïne, aperçut dans un coin de la chambre un tigre magnifique et apprivoisé, pour lequel il se prit d'une affection soudaine. L'ivresse se dissipant, le bel animal disparut «Bah! ? se dit l'explorateur - je le retrouverai demain. » Or, ni le lendemain, ni les jours suivants, quelle que fût la dose de poison, il ne devait plus revoir son seigneur tigre, évanoui à jamais dans la jungle hallucinatoire. Six mois plus tard, il se suicidait de chagrin, ou, du moins, son suicide cocaïnique prenait, comme prétexte, l'absence du cher tigre. Cet exemple classique est connu sous le nom de «Corcoran», en souvenir du roman célèbre d'Assollant. ".

     Vous pouvez lire ce roman d'aventures destiné aux gamins d'il ya plus de cent ans, sur Galleca ainsi que d'autres des ouvrages de l'écrivain et journaliste.

    En mémoire de mon jeune temps, j'avais acheté au hasard des brocantes un autre bouquin d'Assollant, édité aux Editions Garnier dans leur collection fort intéressante des Classiques populaires, François Bûchamor.

    Je survolais aujourd'hui ce roman qui conte les mésaventures d'un paysan pris dans la bataille de Valmy, avec tout autant de bonheur. Une écriture populaire si vivante, pleine de portraits de gens que l'on pourrait encore croiser et qui pourrait servir d'exemple dans les écoles, une vision de la guerre vécue par le peuple, très différente de ce que l'on a coutume de conter.Tout ce désuet sonne finalement très actuel avec des tableaux vivants qui n'en finissent plus de bavarder, toute une meute de personnages aux prénoms simples et aux noms aux diphtongues si franchouillardes que l'on en a nostalgie. Et, certainement, Alfred Assolant eût fait de nos jours, un excellent auteur de sitcoms pour son authenticité, sa verve, son sens aigu de l'observation toujours présents dans la description de la vie de tous les jours prise dans des tourmentes existentielles qui dépasse l'individu.

    A raccommoder ainsi les bouts d'anecdotes tissées d'amours frugales, de fêtes rustiques et de batailles de circonstance, Assollant atteint des dimensions épiques en toute simplicité. 


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    Vous la connaissez sûrement cette goutte, cette goutte d'eau qui fait déborder le verre qui est déjà bien trop rempli d'une purge indigeste...

    C'était ce matin, alors que je m'étais levée du mauvais pied, la rencontre habituelle avec mon marchand de primeurs, un homme mesquin qui aimerait verser en vrac ses fruits et légumes dans votre panier et pleure chaque mince sachet transparent qu'il vous donne et ne vous signale jamais vos erreurs de monnaie quand par étourderie vous lui donnez des pièces de cinq centimes au lieu de pièces de deux.

    Ce n'est rien me répond l'un de mes fils comme je me confie, pas grave, ajoute l'autre.

    Et ensuite, alors que je rentre à la maison, suivant ces trottoirs étroits de la vieille ville, ces gens qui bavardent, groupés en plein milieu du chemin et ne font pas signe de se pousser pour vous permettre de passer et vous contraignent pour plus de rapidité, à les contourner en descendant du trottoir puis en y remontant.

    Ce n'est rien reprend l'un de mes fils, pas grave insiste l'autre.

    Ils restent silencieux devant ma colère. Tout cela est si peu de chose.

    Ils se regardent puis se tournent à nouveau vers moi et presque en même temps:

    "c'est la goutte..."

    Oui, exactement, la goutte qui fait déborder le trop plein d'agacement vis à vis  de tout ce qui ne va pas chez les autres, chez soi-même...

    à moins que ce ne soit ce supplice chinois, cette goutte d'eau qui vous tombe régulièrement sur la tête..

     


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  • Michèle Maurin, biologiste artiste photographe, de magnifiques clichés de voyageuse que je viens de découvrir dans l'un de ses ouvrages fleur de henné qui fait le tour de la plante, de son utilisation et de ses utilisatrices en des chemins voilés par l'excès de lumière.

    Son site nous permet de découvrir davantage d'elle-même et de ses créations toutes pleines de pudeur et de respect pour le vivant et son environnement. Cliquez sur la copie de deux de ses photos égyptiennes pour y accéder.

     


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