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    petit virus et gros malaise

    finalement un bon prétexte pour passer mon samedi-dimanche serrée entre mes draps à zapper de chaîne en chaîne, au rythme des poussées de fièvre et des pauses pipi/verre d'eau/cachets blancs et petites gélules couleur

    rêverie coincée un moment sur le thème des Dhobi Ghâts de Bombay

    souvent, j'en ai entendu parler de ces blanchisseurs qui dans un quartier réservé de la ville, lavent des milliers de vêtements; sans doute devrait-on dire des millions puisque Bombay/Mumbai compte plus de 18 millions d'habitants

    le manque d'eau impose même aux plus pauvres, surtout à ceux-là, de donner leur linge à laver; une curiosité exotique sans doute que ces tonnes de ballots de vêtements transportés à travers la ville, dès le petit jour

    mais ce qui me fascine finalement comme toujours, c'est tout cet effort humain déployé pour assurer une donnée essentielle; ici, se maintenir propre, effort physique mais aussi intelligence et ingéniosité quand on vous rappelle que les vêtements sont rarement perdus ou livrés à la mauvaise personne grâce à un marquage codifié...

    sur ce petit bout de reportage, on voyait un couple traiter ainsi environ 500 kgs de linge -ai-je bien entendu ?- prélavage, lavage, séchage, repassage, triage, sans compter le ramassage à domicile puis la livraison, un travail harassant, entièrement fait à la main et sans moyens qui nécessite de se lever à l'aube pour se coucher bien après la tombée du jour 

    je regarde mon tas de repassage dont je ne viens pas à bout et j'ai honte

     


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  • Adrénaline, c'était une ligne de t-shirts de la gamme Big Bang Squad, que nous vendons en boutique

    C'est un mot souvent utilisé comme nom de guerre par des assocs etc

    c'est même le nom d'un groupe de zik, je crois

    Référence faite à la "poussée d'adrénaline" cette molécule qui intervient pour vous permettre des initiatives rapides et efficaces voire l'impossible lors de situations qui mettent en danger l'intégrité du corps ou celle de ses proches. Je dirais même plutôt l'intégrité de la bulle de vie de l'individu concerné, celle-ci incluant de nombreuses petites choses qui semblent infimes et dérisoires aux autres mais dont l'identité de la personne dépend étroitement

    Ce sont les effets de cette adrénaline qui sont activement recherchés dans la pratique des sports à risque ou encore dans certains comportements limite.

    Chacun, néanmoins, a pu en faire l'expérience lors d'une épreuve ou d'un choc.

    Pour ma part, je l'illustre surtout par un fait où j'ai eu une réaction qui m'a parue après coup complètement fantastique car j'y ai dépassé mes propres limites à propos d'un incident banal

    C'était à Paris, en fin d'après-midi, j'avais fait le tour de mes fournisseurs et si la plupart des marchandises devaient être expédiées, je n'avais pu m'empêcher d'en emporter avec moi pour l'immédiat et j'allais, lestée de trois gros sacs de voyage, un dans chaque main, le troisième en bandoulière.

    Je ne voyageais pas en voiture mais en train et j'avais pour habitude de prendre le métro pour rejoindre la gare de Lyon, ce qui en soi était un peu stupide, j'aurais pu tout aussi bien prendre un taxi mais voilà je n'y tiens pas pour des raisons confuses que je n'exposerai pas ici.

    Toujours est-il que j'arrivais à mon dernier changement, Bastille, et très lourdement chargée, je montai l'escalier et j'étais encore à une dizaine de marches du quai quand j'ai senti une odeur musquée qui arrivait vers moi, une voix lente, sucrée, mélancolique presque, m'a murmuré à l'oreille: "je vous aide, Madame" et m'a pris doucement mais fermement mon sac gauche, le plus volumineux, en exerçant une certaine pression sur mes doigts fatigués... et comme si celui-ci ne pesait rien, il s'est envolé jusqu'à la rame de métro déjà à quai et prête à partir. nous avons échangé un regard comme s'il était à un mètre alors qu'il était bien à quinze, bloqué par la foule à l'intérieur du wagon, il était resté face à la porte qui allait se fermer, mon sac sur l'épaule qui pressait les autres passagers. Plein de certitude pour lui-même, il a eu pour moi, un sourire tranquille, comme pour m'inviter à me résigner...

    Alors l'idée fulgurante que ça ne se passerait pas ainsi m'a traversé la tête, j'avais dans ce sac, des objets, des bijoux, choisis précisément un à un, c'était là le fruit de mon travail pas seulement celui de l'argent investi, et ce travail et tout ce qui s'en suivait était effectué pour nourrir et protéger ma famille...

    Je dirais sans mentir, que je n'ai fait qu'un bond jusqu'à lui, franchissant toutes les marches malgré le bagage pesant que je portais encore, j'étais sur lui avant même qu'il puisse se ressaisir et je lui ai arraché mon sac juste avant que la porte ne se ferme et qu'il ne glisse vers le large, ébahi parmi les autres voyageurs qui ne l'étaient pas moins

     


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     En passant sur un forum, j'ai vu quelqu'un lancer l'éternelle question de l'Amour, « Et l'amour, c'est quoi pour vous ? »

    J'ai lu ce que les intervenants en disaient et cela m'a donné envie d'en parler

    D'abord je voudrais dire l'éblouissement

    L'amour ça arrive en trop plein, ça déborde, ça submerge de beauté, je crois que quand on tombe amoureux , sur le moment, on ne pense même pas à la réciprocité

    On succombe d'abord à l'avalanche des sensations et des émotions

    Merveilleux désir de l'autre qui se confond à la soif et la faim de vivre

    L'amour justifie l'acte même d'exister ; la pauvreté, la médiocrité du monde en pâlissent et deviennent insignifiants.

     

    Je dirais même que l'amour, rend la mort indifférente.

    Et pourtant s'il est bien une caractéristique de l'amour universel, non seulement celui des amoureux mais celui qui unit les parents et enfants et aussi ceux qui se veulent du bien, c'est la persévérance, la ténacité, le non-abandon quoi qu'il arrive... et aussi difficile que peuvent être parfois les conditions morales, spirituelles et matérielles que l'on peut traverser...


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  •  l'image représente Jiji le chat, un perso de "Kiki la petite sorcière" un dessin-animé japonais du Hayao Miyazaki .

     

    Ttttttttrrrrrrrrrrrranssssssssformationnnnnnn comme diraient nos héros des animes nippons

    et ce n'est pas sans mal car dès qu'on bouge un paramètre, tout bouge en même temps

    dur dur

    du coup, plus de ciné, plus de lecture, plus d'écriture car débordée de tous les côtés et l'impression que cela n'aboutira jamais et que la folie qui me hante devient de plus en plus profonde...

    donc pouce, (pas celui de la pub car il est trop laid !)

    je continue à transformer car on ne peut qu'avancer, reculer est suicidaire mais je reviens à la vie !

    parce que là, de toute façon, l'excès de boulot est parti pour durer...

    donc autant recommencer à s'amuser un peu en parallèle...

     


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