• je ne bois pas, ou très peu et rarement


    je ne fume pas ou seulement de la beu et très rarement


    je ne me drogue pas hardement ou alors seulement tous les trente ans 


    je ne baise plus aussi souvent qu'avant


     


    mais n'empêche que ça me rassure quelque part qu'il y ait des hommes et des femmes, en ce moment même, en train de s'adonner moultement à toutes ces activités de mille façons variées


    et que les choses restent disponibles à mon propre caprice sans que pour autant je sois menacée par l'hypocrite valétudinaire vindicte d'officiels de pacotille qui se la jouent 84


     


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    http://www.printempsdespoetes.com/le_livre/index.php?http://www.printempsdespoetes.com/le_livre/moteur.php?fiche_poete&cle=63


     


    Hélène Sanguinetti: Alparegho, pareil à rien  Editions Comp'Act,

    Histoire en vers (en verre) d'un homme à la pensée confuse, d'une recherche identitaire dont Sanguinetti annonce,tout du long, qu'elle n'aboutira pas
    De l'authenticité dans le ressenti, cependant, me fait citer ces quelques vers mais il faut le dire, beaucoup sont à citer pour la justesse de leur ton et l'universalité du thème
    Juste un truc qui est dommage, le pessimisme
    Quelle maison et quelle nuit,
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>qu'est-ce qui reste accroché
    ou planté ?
    Enfoui ?
    Oexposé aux oiseaux qui cherchent,
    la corne de leurs becs fouille
    ou ça sent.
    Pas plus loin, là infiniment.
    <o:p> </o:p>.....................................
    <o:p> </o:p>Il y a toujours un cri qui s'échappe
    de quelque part où on s'arrête pour écouter
    pour voir.
    Et toujours un
    Qui se croit plus fort plus malin,
    Plus, plus, plus quoi ?
    Et qui est-ce, à nous casser les yeux

    et les pensées avec ses airs !


     

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  • Soumissions (Something wicked) 1998, de Jennifer Rowe, Australie, une chouette enquête criminelle dans la banlieue de Sydney, écriture agréable et précise, une excellente chute qui se laissait doucement deviner pour peu que l'on soit attentif, je verrais bien ce bouquin adapté au cinéma<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Jennifer Rowe, née en 1948 est rédactrice en chef d'un hebdo féminin australien. Elle est aussi un auteur prolixe, environ 70 romans édités, dont six d'entre eux ont été traduits en français et édités chez Fayard dont le premier des polars, en 1993, Pommes de discorde rencontra un franc succès.<o:p> </o:p>Je note les titres afin de les choisir comme lecture de détente.Bibliographie des romans traduits chez FayardPomme de discorde (Grim picking) 1993Prière d'inhumer (Murder by the Book) 1994Eau trouble (The Makeover Murders) 1994Ondes de choc (Stranglehold) 1995L'agneau à l'abattoir (Lamb to the Slaughter) 1997Trouble-fête (Deadline) 1999

     


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  • http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61445.html


    http://www.diableenprada-lefilm.com/


    The devil Wears Prada


    bon, Meryl Streep est très très bonne et Hattaway est très belle à regarder.


    par contre les rôles masculins ont été tenus par des acteurs très fades et peu convainquants, bref, nous autres, dames, ne sommes guère gâtées


    Autrement, tout est assez convenu, cela aurait pu aller beaucoup plus loin dans la satire ou dans la modernité de la pensée, et la représentation du pouvoir en milieu couture eût pu prendre des airs de dépassement à la niponne, mais il semble que tel n'est pas le but, l'humeur du jour étant de plaire à tout le monde, ce qui bientôt finira par être la faute, la très grande faute du cinéma d'aujourd'hui au point de réduire drastiquement le nombre de sièges occupés dans les salles.


    car le banal peut tout aussi bien se regarder à la télé


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    Il est dit que le vin change de goût selon la forme du verre qui le contient. C'est là un fait dont je ne doute pas, que chacun peut constater et qui dépasse certainement l'expérience subjective telle qu'elle est couramment définie. Il s'agit entre autres de concentrer l'arôme ou d'oxygéner plus ou moins le vin afin de développer le bouquet... La finesse du verre entre en compte et aussi son rebord qui doit s'effacer pour laisser les lèvres et la langue appréhender directement le contenu...




    De même l'inspiration change avec le médium qui lui permet d'émerger. Pour ne parler que d'écriture vous ne rédigerez pas la même chose à la main, à la machine ou sur un clavier d'ordi, et encore à chacun des postes, vous trouvez quantité de nuances différentes, au crayon, au bic ou à la plume, vieille olivetti ou Hewlett électrique, IBM, pc, mac à colonne, portable. Tant d'informations passent par le palper des doigts qui vous renvoient à des ambiances, celles de votre histoire ou d'autres, sagement thésaurisées dans votre adn ou ailleurs, là où s'accumule la mémoire karmique, peut-être tout simplement au sein de l'atome. Et puis aussi la vitesse d'écriture influe grandement, comme la respiration d'un amant qui rythme votre souffle et réveille vos sens.




    Enfin, il y a le lieu et l'environnement qui l'accompagne et où confluent nature et histoire humaine. Hasard de la naissance et de la vie qui s'ensuit mais aussi pour l'observer de plus près, fruit d'une décision interne, d'une attention soutenue, d'un engouement têtu comme tel écrivain ou même rapporteur qui ne saura travailler qu'au fond d'un bistro, et pas n'importe lequel bien sûr. Plus généralement, l'on écrit chez soi, se retirant dans son univers bien clos, et si la plupart s'installent à un bureau ou à un bout de table, d'autres s'affalent sur leur canapé voire restent dans leur lit dans des positions incongrues. Celles-ci les libèrent-ils quelque part ou bien au contraire leur apporte-t-elles davantage de rigueur par un jeu d'oppositions qui échappe au sens commun.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>


    Pour digresser un peu sans jamais s'éloigner vraiment, de ce thème des conditions matérielles de l'écriture, il y a des héros que l'on ne glorifiera jamais assez, tel Marx griffonnant quelques unes de ses meilleures pages, dans la misère de son petit appartement londonien, entouré de sa femme et de ses cinq enfants, tous gelés, malades et affamés. Comment a-t-il pu écrire dans de telles conditions ? Quel prodige de concentration a-t-il fallu, à moins que tout au contraire, l'ambiance familiale mêlée aux détails sordides d'un quotidien difficile n'ait agi sur lui comme un engrais. Mais surtout l'on peut se demander dans quelle mesure son propre dénuement a influé son écriture et par là même, l'histoire.

    <o:p> </o:p>Mes propres réflexions me donnent envie de relire l'Idiot de Dostoïevski

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