• Ici, je présente mes excuses à ceux qui suivaient certains de mes blogs que j'ai hier supprimés. Des malveillances aussi puériles qu'immotivées m'ont amenée à préférer dissoudre ceux d'entre eux qui ne parlaient pas que de moi-même.


    La nécessité de l'anonymat que, pour ma part, je considère, globalement, comme une erreur, est ainsi justifiée.


    Tant pis, je ne changerais pas le monde ni moi ni toutes les personnes de bon vouloir qui restent dispersées face aux intégrismes de toute nature, aux dogmes et à la vilenie.


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  • soirée tranquille dans une ambiance douce-amère qui nous convenait en cette fin de journée




     




    Nous avons visionné le dvd d'un vieux film que nous n'avions pas vu depuis longtemps: On achève bien les chevaux de Sydney Pollack  Cette histoire qui se passe probablement pendant les années 30, la grande dépression, où la misère pousse de pauvres gens à s'enfoncer dans l'épuisement et la folie d'un marathon de danse. Exploitation implacable de la souffrance par les monteurs de spectacles mais dont les spectateurs, c'est à dire tout le monde, participe sans prendre la mesure de leur responsablilité dans la douleur infligée, comme autrefois, les amateurs de jeux d'arène.




    Jane Fonda y est particulièrement remarquable dans ce rôle de jeune femme dure et lucide qui comprend soudain que gagner ou perdre la mène à une impasse identique et qui, incapable, d'y mettre un terme en appuyant sur la gachette demande à son partenaire de l'y aider. "They shoot horses, don't they ?" répondra-t-il aux policiers qui lui demanderont le pourquoi de son acte.




     Dans le même état d'esprit, j'ai poursuivi avec un roman de Franz Innerhofer, un grand écrivain autrichien dont on comprend mieux le suicide en lisant Les grands mots car ses romans sont d'inspiration autobiographique, ici, c'est ll'histoire d'un ouvrier soudeur qui tente d'étudier  et comprend peu à peu le fossé qui sépare les intellectuels, ceux qui ont la parole pour commenter, théoriser, et ceux qui n'en disposent pas, les ouvriers.




    Même si la société autrichienne des années 60 est sans doute différente de la nôtre. Le fossé entre peuple et technocrates y est cependant bien décrite et toujours vraie.


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    Celle-là, je l'ai découverte sans faire exprès en feuilletant un vieux numéro de L'autre Journal datant de septembre 92


    C'est la déclaration d'un haut fonctionnaire danois après le non à l'Europe de ses compatriotes


    Le droit, c'est comme la peau des couilles, on peut la tirer dans tous les sens.


    simple et joli, non ?


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